Souvenir d'une bite

Il fait chaud, trop chaud aujourd’hui. Je suis là chez moi, assis derrière mon bureau, le short en bas des pieds. La bite est molle, pendante, elle s’ennuie, mieux, elle s’emmerde. Faut dire qu’à soixante dix ans, elle ne se balade plus trop dans la rue, dans les squares, les toilettes publiques ou les cinémas pornos. Ah plus jeunes, il n’y avait rien, pas de portable, de réseaux sociaux. Mais il y avait des rencontres, des lieux… Tiens puisque qu’elle s’emmerde, sans avoir pénétré un cul… elle va vous raconter.
C’était bien avant un hier quelconque. Il suffisait de marcher dans les villes, le soir, le matin, la journée. Ses pas m’entrainaient toujours vers un endroit où il y aurait, une odeur, odeur de foutre, de pisse. Des slogans inscrits sur les murs. « Salope se fais défoncer ici le soir » « Je suce » « 21h ce soir »… et des dessins de bites, sauvant crachant du foutre. En entrant dans cette pissotière à 6 ou 7 places, la meilleure place était contre le mur de la cabine WC. Souvent un ou plusieurs trous à mi hauteur. Si la porte était fermée, c’est qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur, ben oui la porte était fermée. Alors il dégrafait sa braguette, me sortait devant le trou et m’exhibée, me caressant, me décalottant, me branlant. Derrière le trou l’œil me regardait, m’observait, me jaugeait. De ma place, je sentais une attirance vers ce trou, vers cette œil. Quelques fois, il me frottait contre ce trou. J’aurais aimé qu’il soit plus gros, pour y rentrer, me faire gober, mais c’était juste un trou pour un œil. Au bout d’un moment, quelques fois, souvent même, pour ne pas dire chaque fois, on entendait le verrou sauter et la porte s’entrouvrir. D’une main, il poussait la porte et je m’engouffrais dans un lieu plus sombre, avec plus d’odeur et de graffitis. La porte se refermait rapidement. Une main que je ne connaissait pas, me tâtais, soupesant mes bourses, me caressais, me branlais avant que je ne finisse gobée par une bouche. Jeune, vieux, gay, bi, peut importe, cette bouche chaude me faisait me dresser plus haut. Cette langue, vigoureuse ou câline entourait mon gland. Il s’accroupissait et m’enfournait encore plus loin, avec de long va et viens. C’était divin, quelques fois on frappait à la porte avec insistance. Quelques fois l’autre ouvrez le verrou et quelques hommes qui faisaient semblant de pisser, se tournaient vers la porte entrouverte, la bite à la main et se branlaient de plus en plus fort. Moi dans la bouche de l’autre, j’étais aux anges, j’avais envie de crier, mais non, je pouvais juste cracher. Alors je crachais mon foutre au fond d’une gorge que je ne connaissais pas. La bouche quelques fois recrachait se foutre inconnu. Quelques fois la bouche avalait ma semence en aspirant jusqu’à la dernière goutte. Rapidement je me retrouvais enfermé de nouveau dans le pantalon. Il quittait l’endroit rapidement. Il n’y avait pas eu un mot, juste un râle. J’attendrais qu’il veuille bien me faire faire une nouvelle promenade, me rencontrer de nouveaux doigts, une main, des mains, une bouche et parfois autre chose. Ma vie est faite de rencontre avec de jolies bouches et de jeunes trous du cul. C’est aussi ça la vie d’une bite.
Et voilà, il est 16 heures, l’heure de mon café. Je remonte mon short sur ma bite devenue mi molle et baveuse. Je vais me passer un porno bi, bien actif sur la vie d’une famille, pas très, très classique. Alors qui va baiser l’autre ? Je le saurais bientôt. Je saisis ma tasse avec ma main encore pleine de foutre… j’aurais pu prendre un crème.