2014. PHILIPPE, LE MÉCHANT GARÇON
C’était un client du matin.
Pendant trois ans, tous les quinze jours à peu près, il sonna à ma porte à 10h30 précises.
La première fois que je lui ouvris, c’était au mois de septembre 2014, et qu’il pénétra dans le minuscule vestibule de la studette que j’occupais à l’époque, je le trouvai indiscutablement laid.
Il pouvait avoir 68 ou 69 ans et le contraste était saisissant entre ses cheveux teints en noir aile de corbeau et la blancheur diaphane de sa peau. Ses yeux frappés d’un fort strabisme divergeant, donnaient à son visage lisse, glabre, émacié, très pâle, un air lunaire et son regard incertain qui flottait et semblait fuir ailleurs, me donna le désagréable sentiment qu’il n’osait pas me regarder ou plutôt qu’il regardait à côté de moi, dans le vide.
Ce jour-là, il s’était présenté en me tendant une main laiteuse et douce que j’avais serrée.
- « Je m’appelle Philippe.»
- « Moi, c’est Mélina.» avais-je répondu.
- « Enchanté, Mélina. »
Je l’avais précédé dans la chambre et comme d’habitude, j’avais refermé la porte derrière nous pour que d’éventuels gémissements, râles ou cris de plaisir ne résonnent pas jusque dans l’escalier.
Comme s’il avait été un vieil habitué des lieux, le prénommé Philippe avait posé sa sacoche sur la chaise que je réservais aux clients et tournant son regard oblique qui biglait quelque part à côté de mon visage, il m’avait déclaré :
- « Je suis un très méchant garçon et j’ai besoin que tu me corriges. »
Et il avait brandi sous mon nez deux billets, l’un de 50 euros et l’autre de 10.
C’était le tarif que je demandais en 2014 pour une passe d’une heure.
- « Mets-toi à ton aise chéri… et explique-moi tout.» lui avais-je répondu en prenant les billets.
Maintenant qu’il était à quatre pattes sur le lit, entièrement nu, et qu’à sa demande j’étais en train de tartiner de gel l’épais bourrelet cloqué de son anus, je pouvais voir en entier son corps maladif, efflanqué, imberbe et lactescent, la peau flasque et pendante de son ventre, ses fesses sans galbe, cireuses, effilées et aplaties, les muscles ramollis de ses cuisses sous la peau desquelles sillonnaient des veines très bleues presque mauves, ses mollets grêles et variqueux, ses longs pieds blêmes dont la plante présentait une étrange pigmentation orange vif.
J’avais introduit mes doigts gantés et lubrifiés dans l’obscène crevasse de son trou de balle et après avoir longuement massé, pour les attendrir, le renflement externe et les parois internes de son rectum, j’avais commencé à y enfoncer, très lentement, l’énorme plug noir que Philippe avait sorti un peu plus tôt, de la sacoche qu’il portait en bandoulière en arrivant chez moi.
J’étais inquiète de la taille vraiment inhabituelle du plug. J’y allais avec précaution.
La bite flétrie de Philippe commençait à bander au milieu du buisson délavé de son pubis et je la voyais se métamorphoser en un long appendice blanc qui me fit penser à une andouillette.
- « Vas-y d’un coup ! » m’ordonna-t-il
- « Tu es sûr ? »
- « Oui, vas-y ! »
Ma paume gantée appuya fortement sur la base du plug noir.
La rondelle boursoufflée de son trou du cul s’évasa démesurément sous la pression, la chair rose vif se tendit, prête à se déchirer mais elle s’écarta diligemment, le plug géant fit un bon en avant comme un chien qui aurait voulu mordre et dans un bruit de succion, l’anus avala d’un coup l’objet puis se referma aussitôt sur la masse noire dont seule la base demeura visible. Philippe encaissa cette pénétration brutale sans la moindre plainte, sans même un soupir.
Il ne broncha pas non plus au moment où sans ménager ma force, j’abattis sur ses fesses la première claque.
- « Un ! » compta-t-il
Lorsque la deuxième claque s’abattit, il ne broncha toujours pas.
- « Deux ! … N’aies pas peur ! Tu peux taper plus fort ! … Trois ! »
Tandis que ma main droite continuait à frapper son boule de toutes mes forces, sous son ventre blanc et adipeux, ma main gauche branlait tendrement sa bite violacée, tendue, dure comme du bois.
- « 26 ! Plus fort ! Encore plus fort ! … 27 !»
Je transpirais.
Avant que nous commencions la séance, Philippe m’avait demandé d’enlever mon string pour me voir bander et effectivement, il lui suffisait de tourner la tête sur le côté pour constater que je bandais comme un étalon conduit à la saillie.
Il avait aussi exigé que je garde mes bagues pour que la fessée soit plus douloureuse.
- « 32 ! … 33 ! »
Peu à peu, son postérieur s’enflammait d’une coloration rubiconde où l’on repérait la trace rouge de mes doigts et les petites blessures ouvertes par mes trois lourdes bagues.
Ma main s’abattait sourdement en cadence, au hasard, tantôt sur une fesse, tantôt sur l’autre.
- « 39 ! … 40 !»
Parfois, sans que je le veuille, ma main tombait au beau milieu de son cul enluminé par les coups et cognait sur la partie restée saillante du plug éléphantesque. Je sentais alors tout son corps se cabrer et se rétracter de douleur sans qu’aucun geignement, aucun murmure ne s’échappe de ses lèvres.
- « 41 ! … De toutes tes forces !!! … 42 ! … vas-y ! Détruis-moi !
Dans ma main gauche, la vieille teub blanche avait démesurément enflé et je sentais rouler sous mes doigts tout un réseau de veines et de vaisseaux gonflés à bloc de sang. Comme s’il était prêt à pourrir sur place, le gland avait pris une inquiétante couleur noirâtre.
Philippe eut à peine le temps de prononcer le chiffre « 47 ».
Son rugissement de jouissance retentit dans la petite pièce avant même que je sente sur ma main la tiédeur de son sperme.
Secoué de spasmes, Philippe hurla, brailla, mugit, glapit.
Sa bite cracha dans ma main une exorbitante quantité de foutre dont je tentai de diriger le flot surabondant vers la serviette de toilette posée en travers du lit et prévue à cet effet.
Cela m’excita et me fit bander à mort. Bien scellées dans les pesants anneaux que je porte presque toujours au tapin, mes couilles pleines envoyaient à ma cervelle de vicieuse d’affolants signaux de surchauffe.
Ma main finissait de traire la teub et des giclées plus modestes suivirent les débordements du début.
L’excitation que je ressentais m’inspira : je me penchai brusquement vers le corps haletant de Philippe et d’un mouvement assez acrobatique, me glissant sous lui, je passai ma tête sous son ventre blafard.
La vieille bite pendait là, à quelques centimètres de ma bouche, encore frémissante, congestionnée, dégoulinante de foutre. Mes lèvres saisirent le gland poisseux qui puait un mélange de suint, de pisse et de l’odeur fétide de sa jute. Philippe laissa échapper une longue plainte, presque un sanglot au moment ou ma bouche aspira et ingurgita toute sa verge. Une ultime contraction expulsa dans ma gorge une consistante giclée de semence et dans un râle d’agonisant, Philippe s’affala de tout son poids sur mon visage. La giclée de foutre était âcre au goût mais mon écœurement prit la forme d’un gémissement de délectation.
Nous restâmes quelques secondes dans cette position puis Philippe se dégagea rapidement.
C’était fini.
Le tout avait peut-être duré dix minutes.
Trois hivers durant, toujours ponctuel, Philippe revint fidèlement.
Trois hivers durant, le même rituel se répéta chaque deux semaines.
Chaque année, Philippe disparaissait au début de l’été et je ne le revoyais qu’au début de l’automne. Il me revenait, le corps toujours aussi livide et maladif, comme s’il avait passé la saison à esquiver les rayons du soleil.
Pour que je le frappe, Philippe m’offrit des ceinturons, un fouet, une cravache, une canne.
Selon les jours, il mettait plus ou moins longtemps à jouir mais jamais plus de quelques minutes et ses éjaculations étaient toujours aussi sonores, copieuses et spectaculaires.
J’appris au fil de nos rencontres qu’il était marié, père et grand-père.
J’eus l’audace de lui demander un jour comment il s’arrangeait avec son épouse quand il rentrait chez lui le cul bleui et lacéré par les 40, 50, 70 coups que je lui assénais pour qu’il parvienne à vidanger dans ma main le contenu prodigieux de ses burnes.
Il me répondit que son épouse et lui faisaient chambre à part depuis dix ans au moins, qu’il ne se montrait plus jamais nu devant sa femme, qu’il n’avait-il plus aucune relation charnelle avec elle et que j’étais en quelque sorte devenue sa remplaçante.
Un jour, j’attendis Philippe pour le rendez-vous de 10h30 qu’il avait sollicité la veille.
Je l’attendis jusqu’à 11h30.
Il ne vint pas.
J’en fus curieusement attristée.
Puis, comme la fête doit continuer, je fixai rendez-vous à mon client suivant, un homme que je n’avais jamais rencontré auparavant.
Quand il fut entré dans l’étroit vestibule de ma studette, mon nouveau micheton m’embrassa dans le cou, ficha 3 billets de 20 euros dans mon bustier, m’enlaça, posa sa grosse patte sur mes fesses et écartant la ficelle de mon string, il enfonça d’autorité son épais majeur dans ce qui me tient lieu de chatte.
- « Tes photos m’ont donné envie de défoncer ton gros cul…» chuchota-t-il à mon oreille.
Et m’ayant ainsi embrochée sur son doigt, il me poussa vers la chambre en me pelotant la croupe.
- « Ouahhhh, il est encore plus beau que sur les photos ! Allez avance ma salope, tu vas aimer !»
Maintenant, mon nouveau client me travaillait distraitement la chatte avec ses doigts, me complimentait sur mes talents de suceuse de zob et de gobeuse de testicules et faisait subir à ma bouche de perfides coups de reins destinés à m’enfoncer son chibre jusqu’à la gorge.
Moi, je ne cessai de songer à Philippe et je sentis venir une solide érection en repensant à sa teub secouée de spasmes, aux jets exceptionnels qui en sortaient quand il crachait son foutre et que ma main dirigeait ses surabondantes giclées vers la serviette de toilette prévue pour les recevoir.
Quand mon nouveau micheton décida qu’était venu le moment que je lui tende mon cul et que je me laisse docilement démonter la chatte à grands coups de bite, mon string était devenu trop étroit pour contenir la cambrure de mon clito de nymphomane.
Mais je me sentais toujours étrangement triste.
Ce jour là, tout le temps où mon client me lima, je n’eus en tête que Philippe, que la blancheur de son corps souffreteux, que l’odeur fétide de ses éjaculations, que le goût âcre de son jus de couilles, que son regard de traviole, que ses jouissances tapageuses, que son soupir de soulagement quand je retirais l’énorme plug de son fion meurtri.
Quand dans un grognement de bête en rut, le client balança enfin la purée, je songeais encore au sourire plein de gratitude de Philippe, quand avant de quitter ma studette, il me remerciait en me serrant chaleureusement la main.
Philippe compta pour moi bien plus que je l’avais imaginé.
Mais je ne le revis plus.
Et je ne sus jamais ce qu’il était devenu.
Pendant trois ans, tous les quinze jours à peu près, il sonna à ma porte à 10h30 précises.
La première fois que je lui ouvris, c’était au mois de septembre 2014, et qu’il pénétra dans le minuscule vestibule de la studette que j’occupais à l’époque, je le trouvai indiscutablement laid.
Il pouvait avoir 68 ou 69 ans et le contraste était saisissant entre ses cheveux teints en noir aile de corbeau et la blancheur diaphane de sa peau. Ses yeux frappés d’un fort strabisme divergeant, donnaient à son visage lisse, glabre, émacié, très pâle, un air lunaire et son regard incertain qui flottait et semblait fuir ailleurs, me donna le désagréable sentiment qu’il n’osait pas me regarder ou plutôt qu’il regardait à côté de moi, dans le vide.
Ce jour-là, il s’était présenté en me tendant une main laiteuse et douce que j’avais serrée.
- « Je m’appelle Philippe.»
- « Moi, c’est Mélina.» avais-je répondu.
- « Enchanté, Mélina. »
Je l’avais précédé dans la chambre et comme d’habitude, j’avais refermé la porte derrière nous pour que d’éventuels gémissements, râles ou cris de plaisir ne résonnent pas jusque dans l’escalier.
Comme s’il avait été un vieil habitué des lieux, le prénommé Philippe avait posé sa sacoche sur la chaise que je réservais aux clients et tournant son regard oblique qui biglait quelque part à côté de mon visage, il m’avait déclaré :
- « Je suis un très méchant garçon et j’ai besoin que tu me corriges. »
Et il avait brandi sous mon nez deux billets, l’un de 50 euros et l’autre de 10.
C’était le tarif que je demandais en 2014 pour une passe d’une heure.
- « Mets-toi à ton aise chéri… et explique-moi tout.» lui avais-je répondu en prenant les billets.
Maintenant qu’il était à quatre pattes sur le lit, entièrement nu, et qu’à sa demande j’étais en train de tartiner de gel l’épais bourrelet cloqué de son anus, je pouvais voir en entier son corps maladif, efflanqué, imberbe et lactescent, la peau flasque et pendante de son ventre, ses fesses sans galbe, cireuses, effilées et aplaties, les muscles ramollis de ses cuisses sous la peau desquelles sillonnaient des veines très bleues presque mauves, ses mollets grêles et variqueux, ses longs pieds blêmes dont la plante présentait une étrange pigmentation orange vif.
J’avais introduit mes doigts gantés et lubrifiés dans l’obscène crevasse de son trou de balle et après avoir longuement massé, pour les attendrir, le renflement externe et les parois internes de son rectum, j’avais commencé à y enfoncer, très lentement, l’énorme plug noir que Philippe avait sorti un peu plus tôt, de la sacoche qu’il portait en bandoulière en arrivant chez moi.
J’étais inquiète de la taille vraiment inhabituelle du plug. J’y allais avec précaution.
La bite flétrie de Philippe commençait à bander au milieu du buisson délavé de son pubis et je la voyais se métamorphoser en un long appendice blanc qui me fit penser à une andouillette.
- « Vas-y d’un coup ! » m’ordonna-t-il
- « Tu es sûr ? »
- « Oui, vas-y ! »
Ma paume gantée appuya fortement sur la base du plug noir.
La rondelle boursoufflée de son trou du cul s’évasa démesurément sous la pression, la chair rose vif se tendit, prête à se déchirer mais elle s’écarta diligemment, le plug géant fit un bon en avant comme un chien qui aurait voulu mordre et dans un bruit de succion, l’anus avala d’un coup l’objet puis se referma aussitôt sur la masse noire dont seule la base demeura visible. Philippe encaissa cette pénétration brutale sans la moindre plainte, sans même un soupir.
Il ne broncha pas non plus au moment où sans ménager ma force, j’abattis sur ses fesses la première claque.
- « Un ! » compta-t-il
Lorsque la deuxième claque s’abattit, il ne broncha toujours pas.
- « Deux ! … N’aies pas peur ! Tu peux taper plus fort ! … Trois ! »
Tandis que ma main droite continuait à frapper son boule de toutes mes forces, sous son ventre blanc et adipeux, ma main gauche branlait tendrement sa bite violacée, tendue, dure comme du bois.
- « 26 ! Plus fort ! Encore plus fort ! … 27 !»
Je transpirais.
Avant que nous commencions la séance, Philippe m’avait demandé d’enlever mon string pour me voir bander et effectivement, il lui suffisait de tourner la tête sur le côté pour constater que je bandais comme un étalon conduit à la saillie.
Il avait aussi exigé que je garde mes bagues pour que la fessée soit plus douloureuse.
- « 32 ! … 33 ! »
Peu à peu, son postérieur s’enflammait d’une coloration rubiconde où l’on repérait la trace rouge de mes doigts et les petites blessures ouvertes par mes trois lourdes bagues.
Ma main s’abattait sourdement en cadence, au hasard, tantôt sur une fesse, tantôt sur l’autre.
- « 39 ! … 40 !»
Parfois, sans que je le veuille, ma main tombait au beau milieu de son cul enluminé par les coups et cognait sur la partie restée saillante du plug éléphantesque. Je sentais alors tout son corps se cabrer et se rétracter de douleur sans qu’aucun geignement, aucun murmure ne s’échappe de ses lèvres.
- « 41 ! … De toutes tes forces !!! … 42 ! … vas-y ! Détruis-moi !
Dans ma main gauche, la vieille teub blanche avait démesurément enflé et je sentais rouler sous mes doigts tout un réseau de veines et de vaisseaux gonflés à bloc de sang. Comme s’il était prêt à pourrir sur place, le gland avait pris une inquiétante couleur noirâtre.
Philippe eut à peine le temps de prononcer le chiffre « 47 ».
Son rugissement de jouissance retentit dans la petite pièce avant même que je sente sur ma main la tiédeur de son sperme.
Secoué de spasmes, Philippe hurla, brailla, mugit, glapit.
Sa bite cracha dans ma main une exorbitante quantité de foutre dont je tentai de diriger le flot surabondant vers la serviette de toilette posée en travers du lit et prévue à cet effet.
Cela m’excita et me fit bander à mort. Bien scellées dans les pesants anneaux que je porte presque toujours au tapin, mes couilles pleines envoyaient à ma cervelle de vicieuse d’affolants signaux de surchauffe.
Ma main finissait de traire la teub et des giclées plus modestes suivirent les débordements du début.
L’excitation que je ressentais m’inspira : je me penchai brusquement vers le corps haletant de Philippe et d’un mouvement assez acrobatique, me glissant sous lui, je passai ma tête sous son ventre blafard.
La vieille bite pendait là, à quelques centimètres de ma bouche, encore frémissante, congestionnée, dégoulinante de foutre. Mes lèvres saisirent le gland poisseux qui puait un mélange de suint, de pisse et de l’odeur fétide de sa jute. Philippe laissa échapper une longue plainte, presque un sanglot au moment ou ma bouche aspira et ingurgita toute sa verge. Une ultime contraction expulsa dans ma gorge une consistante giclée de semence et dans un râle d’agonisant, Philippe s’affala de tout son poids sur mon visage. La giclée de foutre était âcre au goût mais mon écœurement prit la forme d’un gémissement de délectation.
Nous restâmes quelques secondes dans cette position puis Philippe se dégagea rapidement.
C’était fini.
Le tout avait peut-être duré dix minutes.
Trois hivers durant, toujours ponctuel, Philippe revint fidèlement.
Trois hivers durant, le même rituel se répéta chaque deux semaines.
Chaque année, Philippe disparaissait au début de l’été et je ne le revoyais qu’au début de l’automne. Il me revenait, le corps toujours aussi livide et maladif, comme s’il avait passé la saison à esquiver les rayons du soleil.
Pour que je le frappe, Philippe m’offrit des ceinturons, un fouet, une cravache, une canne.
Selon les jours, il mettait plus ou moins longtemps à jouir mais jamais plus de quelques minutes et ses éjaculations étaient toujours aussi sonores, copieuses et spectaculaires.
J’appris au fil de nos rencontres qu’il était marié, père et grand-père.
J’eus l’audace de lui demander un jour comment il s’arrangeait avec son épouse quand il rentrait chez lui le cul bleui et lacéré par les 40, 50, 70 coups que je lui assénais pour qu’il parvienne à vidanger dans ma main le contenu prodigieux de ses burnes.
Il me répondit que son épouse et lui faisaient chambre à part depuis dix ans au moins, qu’il ne se montrait plus jamais nu devant sa femme, qu’il n’avait-il plus aucune relation charnelle avec elle et que j’étais en quelque sorte devenue sa remplaçante.
Un jour, j’attendis Philippe pour le rendez-vous de 10h30 qu’il avait sollicité la veille.
Je l’attendis jusqu’à 11h30.
Il ne vint pas.
J’en fus curieusement attristée.
Puis, comme la fête doit continuer, je fixai rendez-vous à mon client suivant, un homme que je n’avais jamais rencontré auparavant.
Quand il fut entré dans l’étroit vestibule de ma studette, mon nouveau micheton m’embrassa dans le cou, ficha 3 billets de 20 euros dans mon bustier, m’enlaça, posa sa grosse patte sur mes fesses et écartant la ficelle de mon string, il enfonça d’autorité son épais majeur dans ce qui me tient lieu de chatte.
- « Tes photos m’ont donné envie de défoncer ton gros cul…» chuchota-t-il à mon oreille.
Et m’ayant ainsi embrochée sur son doigt, il me poussa vers la chambre en me pelotant la croupe.
- « Ouahhhh, il est encore plus beau que sur les photos ! Allez avance ma salope, tu vas aimer !»
Maintenant, mon nouveau client me travaillait distraitement la chatte avec ses doigts, me complimentait sur mes talents de suceuse de zob et de gobeuse de testicules et faisait subir à ma bouche de perfides coups de reins destinés à m’enfoncer son chibre jusqu’à la gorge.
Moi, je ne cessai de songer à Philippe et je sentis venir une solide érection en repensant à sa teub secouée de spasmes, aux jets exceptionnels qui en sortaient quand il crachait son foutre et que ma main dirigeait ses surabondantes giclées vers la serviette de toilette prévue pour les recevoir.
Quand mon nouveau micheton décida qu’était venu le moment que je lui tende mon cul et que je me laisse docilement démonter la chatte à grands coups de bite, mon string était devenu trop étroit pour contenir la cambrure de mon clito de nymphomane.
Mais je me sentais toujours étrangement triste.
Ce jour là, tout le temps où mon client me lima, je n’eus en tête que Philippe, que la blancheur de son corps souffreteux, que l’odeur fétide de ses éjaculations, que le goût âcre de son jus de couilles, que son regard de traviole, que ses jouissances tapageuses, que son soupir de soulagement quand je retirais l’énorme plug de son fion meurtri.
Quand dans un grognement de bête en rut, le client balança enfin la purée, je songeais encore au sourire plein de gratitude de Philippe, quand avant de quitter ma studette, il me remerciait en me serrant chaleureusement la main.
Philippe compta pour moi bien plus que je l’avais imaginé.
Mais je ne le revis plus.
Et je ne sus jamais ce qu’il était devenu.
3 年 前