Troisième récit : NOBLES PLAISIRS
Anne-Charlotte et moi quittons le manège épuisées. Le cours d’équitation que nous venons de recevoir était d’une telle rigueur que nous y avons mis toute notre énergie.
- Occupez-vous bien de vos montures, mesdemoiselles. Après une telle séance, elles le méritent, nous dit mon oncle d’un ton légèrement ironique.
Si nous croyions être ses meilleures élèves, nous venons de réaliser combien il nous reste une vaste marge de progression… Le travail s'est avéré extrêmement technique et a requis de notre part une extrême concentration. Et je dois avouer que les reproches justifiés n'ont pas manqué. C'est pourquoi notre moral en a pris un sacré coup.
Nous avançons vers les écuries d’un pas lent lorsque nous trouvons face à nous le père d’Anne-Charlotte, qui est venu pour la raccompagner en voiture. Lui est franchement hilare en observant notre mine déconfite.
- Eh bien, après une telle séance, je crois qu’il va falloir vous remonter le moral mutuellement. Je vous propose donc de vous retrouver à la maison cet après-midi à l’heure du goûter. Charlotte est une hôtesse accomplie et se fera un vrai plaisir d’organiser cela.
Je suis surprise par une telle invitation. Même si la jeune fille pratique l’équitation dans le club équestre géré par mon oncle depuis plusieurs années, elle ne m’a jamais montré le moindre signe de sympathie. On pourrait même dire qu’elle est une sorte de caricature de la cavalière hautaine. Portant fièrement son nom à particule, elle toise avec un dédain tout aristocratique les autres membres du club. Et moi, elle me considère comme une sorte de rivale tant notre niveau à cheval est comparable. Je suis également étonnée par la proposition de son père qui est un des plus riches propriétaires de la région et a plutôt l’habitude de réserver ses invitations aux notables locaux.
Poussée par la curiosité, j’accepte néanmoins sa proposition flatteuse, ce qui semble lui faire plaisir, et à sa fille nettement moins…
Vers 16 heures j’arrive à l’adresse indiquée sur la carte qu’il m’a tendue. La « maison » est en fait un joli petit château, très bien restauré, dont les grilles sont largement ouvertes. Je pénètre donc à vélo dans la cour pavée et, alors que je freine , je vois apparaître le père d’Anne-Charlotte. Contrairement à son habitude, il a troqué son costume trois pièces avec cravate pour une tenue beaucoup plus décontractée : un pantalon en lin et une chemise blanche aux manches relevées et au col ouvert.
- Bienvenue chère Anna, me dit-il avec un large sourire. Veuillez excuser ma fille qui travaille en visioconférence avec une camarade étudiante. Elle vous rejoindra plus tard. Permettez-moi, en attendant de vous faire profiter de cette belle journée en vous faisant visiter nos espaces verts.
Nous contournons la demeure par l’extérieur et je découvre alors un parc magnifique, ordonné à la française. Et, jouxtant le château, s’élève une serre majestueuse dévoilant à travers ses vitres une végétation luxuriante.
Nous parcourons les allées tranquillement. Au cours de la promenade, mon guide se révèle un passionné de botanique. C’est encore plus vrai dans la serre où il me signale les plantes les plus insolites, portant des noms très savants. Il termine la visite par celle qu'il désigne comme sa préférée, l’arum titan.
- Savez-vous que celle-ci ne fleurit qu’une fois tous les dix ans et que lorsque cela se produit, elle dégage une odeur pestilentielle comparable à de la viande en décomposition ?
Je feins un certain intérêt, mais au fond de moi je suis ravie de ne pas me trouver au moment de la floraison…
- On surnomme également cette plante « phallus titan », c’est pourquoi je mène depuis quelque temps une expérience de fertilisation tout à fait personnelle qui consiste à arroser son pied de ma propre semence.
Devant mon air étonné, mon hôte dégrafe soudain son pantalon et en extrait un sexe qu’il parvient à faire dresser et durcir en quelques secondes. J’avoue être totalement abasourdie par la tournure prise par les événements. A ce moment, mon regard néglige la plante exceptionnelle pour se focaliser sur le spectaculaire membre ainsi offert à ma vue.
- Allons, chère Anna, ne soyez pas timide et montrez-moi, en stimulant mon propre phallus, que vous êtes capable de contribuer à votre façon aux progrès de la botanique !
Je reste un moment immobile puis insensiblement ma main se pose sur l’outil tout à fait original mis à ma disposition. Sans que mon hôte ait exercé sur moi la moindre contrainte, je cède à la tentation et commence mes caresses. D’une main je fais lentement glisser mes doigts le long du sexe en l’orientant vers la plante ; de l’autre, je malaxe les testicules bien ronds. Le père d'Anne-Charlotte a fermé les yeux et respire plus profondément, semblant apprécier cette « expérience scientifique » avec un enthousiasme manifeste. J’avoue que c’est la première fois que je masturbe un homme mûr car je ne suis guère attirée sexuellement par les personnes d'une génération différente de la mienne . Néanmoins, je dois bien dire que je savoure ce moment qui m’offre l’occasion de tenir sous mes doigts un sexe bien dressé, très doux et palpitant d’énergie. Au cours de cette manipulation, je ressens dans mon corps, en particulier par le gonflement de mes seins et l'humidité de mon vagin, un trouble de plus en plus puissant. Cela ne me prive cependant pas d'initiative : pour que ma main glisse plus facilement sur la tige, j’ai soudain l’idée de lubrifier celle-ci en salivant de façon continue dessus.
- Oh Anna ! Comme vous êtes experte en ces choses ! Je vais pouvoir vous surnommer « ma belle jardinière ! »
Stimulée par le compliment, j’accélère brusquement le mouvement de va et vient, ce qui prend au dépourvu mon hôte, lequel ne peut résister à une telle pression. Je sens dans ma main son sexe qui se tend davantage et qui est saisi par des spasmes violents accompagnés de jets puissants atterrissant très heureusement au pied de la plante… Mission accomplie !
Profitant de la situation de façon éhontée, je continue encore quelques instants ma séance de caresses jusqu’à ce que le membre ait perdu de sa superbe et soit devenu tout mou dans ma main.
Le père d’Anne-Charlotte semble alors sortir d’un moment extatique. Il reprend possession de son bien et me remercie fort poliment pour mon « coup de main ».
- Pardonnez-moi de vous interrompre, mais le goûter est servi, nous annonce soudain sa fille debout à quelques mètres derrière nous.
Alors que mon hôte ne semble aucunement ému par cette situation, je deviens écarlate, persuadée qu’elle a assisté à toute la scène…
- Allez donc mesdemoiselles, je vais vous abandonner à mon tour car j'ai un rendez-vous important chez notre régisseur.
Anne-Charlotte me fait signe de la suivre. Nous quittons la serre pour nous diriger vers l’escalier monumental menant à la terrasse qui surplombe le parc. Un vaste parasol protège de son ombre un confortable canapé de jardin, deux fauteuils agrémentés des mêmes coussins moelleux ainsi qu'une table basse sur laquelle se trouve déjà le goûter annoncé. Celui-ci est composé de thé glacé parfumé de feuilles de menthe fraîche et de rondelles de citron ainsi que d'une assiette proposant de minuscules tartelettes surmontées de crème fouettée et de framboises. Je m'installe sur le canapé alors que mon hôtesse me fait face sur un fauteuil. Cela me donne l'occasion d'apprécier sa jolie tenue printanière judicieusement portée avec des spartiates. J'ai quant à moi choisi une robe légère, couleur lavande, boutonnée sur le devant, qui souligne parfaitement ma silhouette. La conversation s'engage un peu difficilement car, toujours gênée, j'ignore si la jeune fille a été témoin de l'épisode de la serre ; et de toutes façons nous ne sommes habituellement pas les meilleures amies du monde… Tout en grignotant nous parvenons cependant à trouver un sujet consensuel : notre passion commune pour l'équitation. Peu à peu l'atmosphère se détend donc, la parole se libère et parfois même les sourires.
Je viens de terminer l'une des délicieuses tartelettes lorsque mon interlocutrice s'interrompt au milieu d'une anecdote, se penche vers moi et essuie délicatement ma lèvre supérieure avec sa serviette.
- Tu avais de la crème sous le nez. Tu es trop gourmande, me dit-elle avec un sourire espiègle.
- Je suis sûre que la gourmandise est un péché que nous partageons.
- Humm, sans doute, mais je dois dire que plus je te regarde, plus c'est toi qui est l'objet de mon appétit…
Je reste stupéfaite face à une telle déclaration. Alors Anne-Charlotte se lève et vient s'asseoir sur le canapé à mes côtés. Elle prélève du bout de son index un peu de crème de l'une des tartelettes et la dépose sur mes lèvres, mais au lieu d'utiliser une nouvelle fois sa serviette, elle approche son visage du mien et commence à lécher le tour de ma bouche. Je reste parfaitement immobile, appréciant sans le dire ce contact humide ainsi que le regard empli de désir qui me fixe.
Enhardie par mon immobilité, mon hôtesse commence à défaire les boutons de ma robe, ce qui révèle peu à peu à ses regards mon soutien-gorge. Elle a tôt fait de remarquer l'agrafe qui sépare les deux bonnets et la détache prestement. Ma poitrine nue apparaît alors et l'expérience gustative menée il y a quelques minutes semble devoir se reproduire, avec une variante cependant… En effet, Anne-Charlotte enduit le pourtour de mes mamelons de crème puis parvient à faire tenir sur mes pointes une framboise bien mûre.
- Je vais pouvoir te dévorer, affirme-t-elle en prenant un air gourmand. Cette fois, je ferme les yeux et je m'abandonne à sa bouche avide. Je sens mes seins durs et dressés, comme électrisés par le contact de sa langue, de ses lèvres et même de ses dents… J'ai bien conscience de céder sans résistance aux désirs de mon hôtesse et, peut-être à ma honte, d'en tirer un vrai plaisir. Je sens son souffle léger sur ma peau et ses mains posées comme une caresse sur mes bras nus. La dernière étape de son exploration gustative peut alors s'engager. Après avoir déplacé la table basse qui la gêne, Anne-Charlotte dépose un coussin sur le sol et se met à genoux face à moi. De ses doigts habiles, elle reprend le déboutonnage de ma robe et ouvre largement ses deux pans sur mes flancs. Elle observe quelques instants mon corps seulement revêtu d'une petite culotte de dentelles de la même couleur que la robe. Comptant sur mon abandon et même une forme de coopération tacite, elle parvient sans véritable difficulté à m'ôter ma dernière pièce de lingerie.
- Oh, la jolie minette toute épilée, fait-elle avec un air de ravissement. Sans se soucier d'enlever mes ballerines, elle saisit mes chevilles afin d'écarter lentement mes cuisses. Sans pudeur, j'offre alors à ses regards le spectacle de mon humide intimité.
- Cette fois, je ne vais pas mélanger les saveurs, me dit-elle, je vais te manger toute crue ! Sa langue commence à explorer délicatement mes lèvres vaginales. Elle s'attarde dans les moindres replis. Puis elle se fait dure et pointue pour s'enfoncer plus profondément dans mon sexe. Cessant ensuite ces coups de boutoir qui m'ont procuré des sensations de plaisir indicible, cette langue cherche maintenant mon clitoris devenant de plus en plus sensible à ce contact impudique. Mais c'est au stade de l'ultime gourmandise que tout va se jouer… La langue se retire et les lèvres d'Anne-Charlotte entrent en action pour une succion qui devient de plus en plus avide et sonore. Je m'efforce d'ouvrir encore davantage mes cuisses et de m'offrir sans retenue car, si ma nouvelle compagne tire des satisfactions de sa gourmandise, je sais que de mon côté la jouissance n'est plus qu'une question de secondes… C'est d'ailleurs le contact involontaire du nez d'Anne-Charlotte sur mon petit bouton qui déclenche une série d'ondes de plaisir venues d'abord de mon pubis puis se propageant à tout mon corps. Celui-ci se cabre en un orgasme fulgurant, si intense je ne peux m'empêcher de libérer certains gémissements incontrôlés.
À ce moment, mon hôtesse se détache de moi, se relève et m'observe dans tout mon abandon. Je réalise à travers ce regard que je suis presque nue, sur la terrasse d'un château, à l'air libre, ayant perdu sous l'action de sa bouche toute espèce de pudeur…
- Ma chère, me dit-elle de cet air un peu hautain qu'elle emploie parfois avec moi quand elle daigne m'adresser la parole au centre équestre, je te remercie d'avoir payé de ta personne pour me permettre de goûter à quelques uns des délices de ton corps. Mais je crois qu'il va falloir te reprendre rapidement car ma professeure de piano ne va pas tarder, et comme c'est la vieille bigote qui tient l'orgue à l'église, je doute qu'à son tour elle t'offre des satisfactions telles que celles que mon père et moi-même t’avons données. Que veux-tu, dans notre famille, en toutes circonstances, nous savons rester dignes de notre rang… Noblesse oblige !
- Occupez-vous bien de vos montures, mesdemoiselles. Après une telle séance, elles le méritent, nous dit mon oncle d’un ton légèrement ironique.
Si nous croyions être ses meilleures élèves, nous venons de réaliser combien il nous reste une vaste marge de progression… Le travail s'est avéré extrêmement technique et a requis de notre part une extrême concentration. Et je dois avouer que les reproches justifiés n'ont pas manqué. C'est pourquoi notre moral en a pris un sacré coup.
Nous avançons vers les écuries d’un pas lent lorsque nous trouvons face à nous le père d’Anne-Charlotte, qui est venu pour la raccompagner en voiture. Lui est franchement hilare en observant notre mine déconfite.
- Eh bien, après une telle séance, je crois qu’il va falloir vous remonter le moral mutuellement. Je vous propose donc de vous retrouver à la maison cet après-midi à l’heure du goûter. Charlotte est une hôtesse accomplie et se fera un vrai plaisir d’organiser cela.
Je suis surprise par une telle invitation. Même si la jeune fille pratique l’équitation dans le club équestre géré par mon oncle depuis plusieurs années, elle ne m’a jamais montré le moindre signe de sympathie. On pourrait même dire qu’elle est une sorte de caricature de la cavalière hautaine. Portant fièrement son nom à particule, elle toise avec un dédain tout aristocratique les autres membres du club. Et moi, elle me considère comme une sorte de rivale tant notre niveau à cheval est comparable. Je suis également étonnée par la proposition de son père qui est un des plus riches propriétaires de la région et a plutôt l’habitude de réserver ses invitations aux notables locaux.
Poussée par la curiosité, j’accepte néanmoins sa proposition flatteuse, ce qui semble lui faire plaisir, et à sa fille nettement moins…
Vers 16 heures j’arrive à l’adresse indiquée sur la carte qu’il m’a tendue. La « maison » est en fait un joli petit château, très bien restauré, dont les grilles sont largement ouvertes. Je pénètre donc à vélo dans la cour pavée et, alors que je freine , je vois apparaître le père d’Anne-Charlotte. Contrairement à son habitude, il a troqué son costume trois pièces avec cravate pour une tenue beaucoup plus décontractée : un pantalon en lin et une chemise blanche aux manches relevées et au col ouvert.
- Bienvenue chère Anna, me dit-il avec un large sourire. Veuillez excuser ma fille qui travaille en visioconférence avec une camarade étudiante. Elle vous rejoindra plus tard. Permettez-moi, en attendant de vous faire profiter de cette belle journée en vous faisant visiter nos espaces verts.
Nous contournons la demeure par l’extérieur et je découvre alors un parc magnifique, ordonné à la française. Et, jouxtant le château, s’élève une serre majestueuse dévoilant à travers ses vitres une végétation luxuriante.
Nous parcourons les allées tranquillement. Au cours de la promenade, mon guide se révèle un passionné de botanique. C’est encore plus vrai dans la serre où il me signale les plantes les plus insolites, portant des noms très savants. Il termine la visite par celle qu'il désigne comme sa préférée, l’arum titan.
- Savez-vous que celle-ci ne fleurit qu’une fois tous les dix ans et que lorsque cela se produit, elle dégage une odeur pestilentielle comparable à de la viande en décomposition ?
Je feins un certain intérêt, mais au fond de moi je suis ravie de ne pas me trouver au moment de la floraison…
- On surnomme également cette plante « phallus titan », c’est pourquoi je mène depuis quelque temps une expérience de fertilisation tout à fait personnelle qui consiste à arroser son pied de ma propre semence.
Devant mon air étonné, mon hôte dégrafe soudain son pantalon et en extrait un sexe qu’il parvient à faire dresser et durcir en quelques secondes. J’avoue être totalement abasourdie par la tournure prise par les événements. A ce moment, mon regard néglige la plante exceptionnelle pour se focaliser sur le spectaculaire membre ainsi offert à ma vue.
- Allons, chère Anna, ne soyez pas timide et montrez-moi, en stimulant mon propre phallus, que vous êtes capable de contribuer à votre façon aux progrès de la botanique !
Je reste un moment immobile puis insensiblement ma main se pose sur l’outil tout à fait original mis à ma disposition. Sans que mon hôte ait exercé sur moi la moindre contrainte, je cède à la tentation et commence mes caresses. D’une main je fais lentement glisser mes doigts le long du sexe en l’orientant vers la plante ; de l’autre, je malaxe les testicules bien ronds. Le père d'Anne-Charlotte a fermé les yeux et respire plus profondément, semblant apprécier cette « expérience scientifique » avec un enthousiasme manifeste. J’avoue que c’est la première fois que je masturbe un homme mûr car je ne suis guère attirée sexuellement par les personnes d'une génération différente de la mienne . Néanmoins, je dois bien dire que je savoure ce moment qui m’offre l’occasion de tenir sous mes doigts un sexe bien dressé, très doux et palpitant d’énergie. Au cours de cette manipulation, je ressens dans mon corps, en particulier par le gonflement de mes seins et l'humidité de mon vagin, un trouble de plus en plus puissant. Cela ne me prive cependant pas d'initiative : pour que ma main glisse plus facilement sur la tige, j’ai soudain l’idée de lubrifier celle-ci en salivant de façon continue dessus.
- Oh Anna ! Comme vous êtes experte en ces choses ! Je vais pouvoir vous surnommer « ma belle jardinière ! »
Stimulée par le compliment, j’accélère brusquement le mouvement de va et vient, ce qui prend au dépourvu mon hôte, lequel ne peut résister à une telle pression. Je sens dans ma main son sexe qui se tend davantage et qui est saisi par des spasmes violents accompagnés de jets puissants atterrissant très heureusement au pied de la plante… Mission accomplie !
Profitant de la situation de façon éhontée, je continue encore quelques instants ma séance de caresses jusqu’à ce que le membre ait perdu de sa superbe et soit devenu tout mou dans ma main.
Le père d’Anne-Charlotte semble alors sortir d’un moment extatique. Il reprend possession de son bien et me remercie fort poliment pour mon « coup de main ».
- Pardonnez-moi de vous interrompre, mais le goûter est servi, nous annonce soudain sa fille debout à quelques mètres derrière nous.
Alors que mon hôte ne semble aucunement ému par cette situation, je deviens écarlate, persuadée qu’elle a assisté à toute la scène…
- Allez donc mesdemoiselles, je vais vous abandonner à mon tour car j'ai un rendez-vous important chez notre régisseur.
Anne-Charlotte me fait signe de la suivre. Nous quittons la serre pour nous diriger vers l’escalier monumental menant à la terrasse qui surplombe le parc. Un vaste parasol protège de son ombre un confortable canapé de jardin, deux fauteuils agrémentés des mêmes coussins moelleux ainsi qu'une table basse sur laquelle se trouve déjà le goûter annoncé. Celui-ci est composé de thé glacé parfumé de feuilles de menthe fraîche et de rondelles de citron ainsi que d'une assiette proposant de minuscules tartelettes surmontées de crème fouettée et de framboises. Je m'installe sur le canapé alors que mon hôtesse me fait face sur un fauteuil. Cela me donne l'occasion d'apprécier sa jolie tenue printanière judicieusement portée avec des spartiates. J'ai quant à moi choisi une robe légère, couleur lavande, boutonnée sur le devant, qui souligne parfaitement ma silhouette. La conversation s'engage un peu difficilement car, toujours gênée, j'ignore si la jeune fille a été témoin de l'épisode de la serre ; et de toutes façons nous ne sommes habituellement pas les meilleures amies du monde… Tout en grignotant nous parvenons cependant à trouver un sujet consensuel : notre passion commune pour l'équitation. Peu à peu l'atmosphère se détend donc, la parole se libère et parfois même les sourires.
Je viens de terminer l'une des délicieuses tartelettes lorsque mon interlocutrice s'interrompt au milieu d'une anecdote, se penche vers moi et essuie délicatement ma lèvre supérieure avec sa serviette.
- Tu avais de la crème sous le nez. Tu es trop gourmande, me dit-elle avec un sourire espiègle.
- Je suis sûre que la gourmandise est un péché que nous partageons.
- Humm, sans doute, mais je dois dire que plus je te regarde, plus c'est toi qui est l'objet de mon appétit…
Je reste stupéfaite face à une telle déclaration. Alors Anne-Charlotte se lève et vient s'asseoir sur le canapé à mes côtés. Elle prélève du bout de son index un peu de crème de l'une des tartelettes et la dépose sur mes lèvres, mais au lieu d'utiliser une nouvelle fois sa serviette, elle approche son visage du mien et commence à lécher le tour de ma bouche. Je reste parfaitement immobile, appréciant sans le dire ce contact humide ainsi que le regard empli de désir qui me fixe.
Enhardie par mon immobilité, mon hôtesse commence à défaire les boutons de ma robe, ce qui révèle peu à peu à ses regards mon soutien-gorge. Elle a tôt fait de remarquer l'agrafe qui sépare les deux bonnets et la détache prestement. Ma poitrine nue apparaît alors et l'expérience gustative menée il y a quelques minutes semble devoir se reproduire, avec une variante cependant… En effet, Anne-Charlotte enduit le pourtour de mes mamelons de crème puis parvient à faire tenir sur mes pointes une framboise bien mûre.
- Je vais pouvoir te dévorer, affirme-t-elle en prenant un air gourmand. Cette fois, je ferme les yeux et je m'abandonne à sa bouche avide. Je sens mes seins durs et dressés, comme électrisés par le contact de sa langue, de ses lèvres et même de ses dents… J'ai bien conscience de céder sans résistance aux désirs de mon hôtesse et, peut-être à ma honte, d'en tirer un vrai plaisir. Je sens son souffle léger sur ma peau et ses mains posées comme une caresse sur mes bras nus. La dernière étape de son exploration gustative peut alors s'engager. Après avoir déplacé la table basse qui la gêne, Anne-Charlotte dépose un coussin sur le sol et se met à genoux face à moi. De ses doigts habiles, elle reprend le déboutonnage de ma robe et ouvre largement ses deux pans sur mes flancs. Elle observe quelques instants mon corps seulement revêtu d'une petite culotte de dentelles de la même couleur que la robe. Comptant sur mon abandon et même une forme de coopération tacite, elle parvient sans véritable difficulté à m'ôter ma dernière pièce de lingerie.
- Oh, la jolie minette toute épilée, fait-elle avec un air de ravissement. Sans se soucier d'enlever mes ballerines, elle saisit mes chevilles afin d'écarter lentement mes cuisses. Sans pudeur, j'offre alors à ses regards le spectacle de mon humide intimité.
- Cette fois, je ne vais pas mélanger les saveurs, me dit-elle, je vais te manger toute crue ! Sa langue commence à explorer délicatement mes lèvres vaginales. Elle s'attarde dans les moindres replis. Puis elle se fait dure et pointue pour s'enfoncer plus profondément dans mon sexe. Cessant ensuite ces coups de boutoir qui m'ont procuré des sensations de plaisir indicible, cette langue cherche maintenant mon clitoris devenant de plus en plus sensible à ce contact impudique. Mais c'est au stade de l'ultime gourmandise que tout va se jouer… La langue se retire et les lèvres d'Anne-Charlotte entrent en action pour une succion qui devient de plus en plus avide et sonore. Je m'efforce d'ouvrir encore davantage mes cuisses et de m'offrir sans retenue car, si ma nouvelle compagne tire des satisfactions de sa gourmandise, je sais que de mon côté la jouissance n'est plus qu'une question de secondes… C'est d'ailleurs le contact involontaire du nez d'Anne-Charlotte sur mon petit bouton qui déclenche une série d'ondes de plaisir venues d'abord de mon pubis puis se propageant à tout mon corps. Celui-ci se cabre en un orgasme fulgurant, si intense je ne peux m'empêcher de libérer certains gémissements incontrôlés.
À ce moment, mon hôtesse se détache de moi, se relève et m'observe dans tout mon abandon. Je réalise à travers ce regard que je suis presque nue, sur la terrasse d'un château, à l'air libre, ayant perdu sous l'action de sa bouche toute espèce de pudeur…
- Ma chère, me dit-elle de cet air un peu hautain qu'elle emploie parfois avec moi quand elle daigne m'adresser la parole au centre équestre, je te remercie d'avoir payé de ta personne pour me permettre de goûter à quelques uns des délices de ton corps. Mais je crois qu'il va falloir te reprendre rapidement car ma professeure de piano ne va pas tarder, et comme c'est la vieille bigote qui tient l'orgue à l'église, je doute qu'à son tour elle t'offre des satisfactions telles que celles que mon père et moi-même t’avons données. Que veux-tu, dans notre famille, en toutes circonstances, nous savons rester dignes de notre rang… Noblesse oblige !
2 年 前