2023 - Confidence (Cédric)
(suite de Mode Repos)
Mais souvent, on se heurte au vide, à l’imbécilité, à des propos insipides, des idées machistes, des invitations abruptes, alors qu’on ne désirait que parler…
- Tu habites où ?
- Tu es mariée ? Tu as un ami ?
- Tu serais libre ce soir ?
- Tu me plais…
- Oui… Mais je suis avec mon ami…
- Il est là ? Tu veux faire un trio ?
- Il aime me regarder… Il est candauliste… Tu pourrais venir, on est à deux pas de chez toi ?
- Non, il n’aime pas les hommes, quoi que…
- Ton tél ? Je te renvoie le mien… Avec mon adresse…
Quand il entre dans le salon, je referme la porte.
Je baisse les lumières directes, laissant des éclairages d’ambiance…
Je l’escorte jusqu’au canapé…
Ma robe d’intérieur laisse deviner mes formes en ombres chinoises…
Je retourne vers la cuisine et je prépare un plateau, que je pose sur la table basse…
Il est comme j’espérais…
Je m’assieds à son côté en lui servant son verre…
Un blanc soyeux, sec et surprenant…
Pas trop moche, séduisant même, poli, bien élevé, des yeux sereins, une attitude posée, des propos sensés…
Bienvenue et échange de prénoms, les vrais…
(Il est là pour me sauter… Devant mon mari…)
On se détend… On se remémore nos messages… Mon chanteur préféré… Il en a horreur !
Les choses que j’aime, mes hobbies, mon métier, mes voyages, etc…
Puis sa profession, triste et bureaucratique…
Pas de femme officielle, des rapprochements pour tester la vie commune…
Beaucoup de déceptions, par manque de temps, de sorties… Par internent c’est pas très cool, beaucoup de mensonges des deux côtés !
- Ton mari n’est pas arrivé ?
- Non… Il n’y a pas de mari : Mensonge de femme seule, qui craint pour sa sécurité…
- Je comprends et te pardonne… Je préfère t’avoir pour moi… Ta villa est magnifique, et tu es très désirable dans cette tenue, et ça, je ne l’ai pas remarqué dans tes messages…
- Tu es mieux que je ne le pensais. Moi aussi, j’ai mes standards…
Nos visages se rapprochent… On trinque à cette rencontre…
On se parle plus doucement… Les yeux dans les yeux…
Des mots qui rassurent, des mots pour meubler, pour retarder l’échéance désirée...
Pour sentir ce désir qui nous fait dire des banalités…
- On peut prendre le temps, tu sais, je ne suis pas pressé, j’aime ce moment où on se devine à travers nos regards. Je sais aussi combien les femmes aiment être courtisées.
(A propos de regards, le sien hésite entre mes seins et mes cuisses… Je me sens passée aux rayons X, déshabillée, soupesée… Je fais une proie facile, mais je l’ai cherché avec cette nuisette…)
- Oui, en tant que femme, je cherche la faille… Avant de dire oui dans ma tête… Tu veux de la musique ? Tu veux danser ? Visiter ? Un bain ?
(Bien sûr que je dis oui… Danser serait la porte ouverte sur le premier baiser, la piscine ? Je suis nue sous ma robe légère…)
- Le son de ta voix me suffit… Et j’aime regarder briller tes yeux noirs dans la pénombre de ce salon… Pour moi, le choix est fait…
(Quel dragueur… Mais ça me touche plus que je ne le pensais…)
- Tu préfères une chambre, plus fermée et plus intime ?
(Je voulais dire plus confortable, un vrai lit pour faire l’amour !)
- J’aime là où tu es… Près de moi… Contre moi… Dans mes bras…
(Oh, le coquin, il sait parler aux femmes… Et les séduire !)
Je lui souris… Nos yeux se fondent, on se frôle, nos mains se cherchent, nos lèvres s’effleurent… J’ouvre les miennes, il m’embrasse…
Mon vêtement remonte sur mes cuisses…
Sa langue se fait velours, ses mains osent enfin !...
(On va faire l’amour…)
Elles glissent sous mon frêle vêtement, écartent, dévoilent…
Je ne porte rien, comme il a deviné…
Je me lève et je le fais tomber à mes pieds, lui livrant ma nudité…
Puis je me glisse contre lui, retire son pantalon, slip et tee-shirt…
Je ressens mon désir, mon ventre, mon sexe…
Son sexe a réagi, il m’appelle… Au garde-à-vous !...
Je me penche, me faufile entre ses cuisses, ma langue découvre son gland, mes lèvres glissent sur sa hampe… Jusqu’au bout…
Il caresse mes cheveux, accompagne le mouvement de ma tête, qui dodeline lentement sur son sexe…
Il se détend, se calme, il ressent ma douceur… Mon impatience peut-être ?
Il cherche à att****r mes seins, mais je suis trop loin…
Il grogne, sourit, il ne se doute pas que ma vulve est trempée, que la source goutte mon nectar, que je fonds de désir en caressant ses bourses…
Mes doigts enserrent son dard, l’enfoncent dans ma gorge…
De plus en plus loin… Je le suce avec passion… Oubliant le temps, les lèvres salivant sa hampe, augmentant son plaisir, prête à le délivrer…
Il se crispe… J’arrête net !…
Je remonte à sa hauteur, je l’enjambe… A califourchon…
On s’embrasse, il me serre contre lui…
Il veut téter mes seins, je me cambre en arrière…
Son membre se retrouve contre le mien, c’est un calvaire !
Ses lèvres m’électrisent, il caresse mon ventre et descend sur mon pubis…
J’ondule de désir… Je me soulève…
Oh, que c’est bon, quand sa main prend possession de mon sexe, l’embrase de mille feux…
Je me mets à trembler d’impatience… Je lui fais un passage… Ecartelée…
Ses doigts découvrent mes méats… Je me retiens de gémir… Je jouis en silence…
Je suis emportée par ce désir intense… Mes cuisses s’écartent… Je m’offre…
Son dard est prêt, je descends mon bassin pour m’en pénétrer…
Ma vulve est grande ouverte, les grandes lèvres le reçoivent, elles s’écartent toutes seules, il est là, tapi, je tremble comme une ado…
J’ondule doucement, je le sens ouvrir ma porte, pénétrer mon vagin, le visiter à mon rythme, doucement, tendrement…
Je suis en manque de ces instants magiques, où le corps devient le maître et l’esprit assiste à l’accouplement !
Oh, que c’est bon !... C’est lent, profond, tendre, puis une vague, part de mon ventre, j’ai chaud, j’ai des picotements, mes papillons s’envolent, je deviens folle, je le ressens en moi, je suis sienne, poupée, je ne veux que son sexe, qui me perfore et m’emporte sur mon nuage…
Il me soutient, il grossit en moi, il me veut, il veut devenir le maître, me savourer à sa façon, me posséder, me contraindre, j’explose mon désir de franchir les étapes…
Il me tourne et écarte un peu mes jambes… Pour me prendre en levrette !
- Oh oui !... Vas-y !... Prends-moi !...
Il me pénètre ! Je le savoure… Il est tendre et aimant, il me comble, il me monte comme un étalon… Ses mains sur les épaules…
Sa queue me défonce… Il me baise en macho, déclenchant mes orgasmes !
Mes seins dodelinent, ils attirent ses larges mains, qui s’en repaissent…
Ses doigts tournent sur mon clito, et je perds le nord !...
- Oh, oui, encore, ! Masturbe-moi ! Fais-moi jouir de partout !
Il me prépare, son doigts tourne sur mon anus, le couvrant de mes sécrétions…
Je le sens pousser, il entre une phalange…
- Oh, oui ! Ouvre ma porte arrière ! Baise-moi comme une salope ! Fais de moi ta soumise…
(Il va me sodomiser !... Je vais jouir de sa queue dans mes entrailles !)
Oui !... Il est entré, comme chez lui, comme une fleur et me lutine comme un sapeur !
Je jouis de sa bite, de ses allers-retours, il griffe mes reins, mes hanches et je crie un nouvel orgasme !
Il déglingue mon rectum, il s’en repait, il me sodomise en bon macho, puis il se calme…
Je suis allongée sur le ventre, il séduit mon anus de libertine…
Je plane, subissant ses assauts de mâle en rut, écrasée par son poids, pénétrée à outrance !...
J’en pleure de plaisir de le sentir m’avilir, m’aimer en catin, avec ce désir intense, de se faire jouir, de m’entendre crier, me regarder me tordre sous ses coups de reins puissants et dévastateurs, en giflant mes fesses…
Une extrême douleur, un dernier soubresaut, tout mon corps transpire de cet assaut final, ce tremblement de terre, qui me met en transes…
Je me suis donnée, j’en avais envie, et il m’a respectée, tout en allant au bout de cet acte pervers…
Je gis les fesses écartées, l’anus encore ouvert, luisant de ses percussions délirantes, passionnées, intenses…
Je me sens à lui…
Je me sens femme…
Je me sens dans la lignée de toutes ces bourgeoises, de toutes ces catins, de toutes ces putains, de toutes ces jeunes femmes, amantes, amoureuses, amies, filles des rues, venues quérir un peu de chaleur, un brin d’amour et de plaisir, auprès d’un homme, un soupçon de tendresse, leur offrant leur corps, parfois meurtri par les traces de la vie, et dans cet élan, taraudées par leur libido, leur ventre, leur offrant l’accès divin, à ce qu’elles refusent souvent, par principe ou morale…
Un témoignage de leur abandon, de leur consentement à devenir leur maîtresse…
- Oh !... Je veux jouir de toi, je veux me donner en femme, être inséminée, un coït entre adultes, un acte indélébile, qui scelle notre rencontre et notre entente, dans le respect et le partage… Viens, mon bel amant, explose dans mon vagin de femelle, abreuve-le de ta semence d’homme, libère-toi, je jouis de ce plaisir féminin, de ressentir le sperme, gicler dans mes organes pour donner la vie… Hélas, sans aboutir…
Il m’a reprise sur le dos, les cuisses sur ses épaules, il me baise tranquille, je le sens grossir en moi, prendre toute la place…
Il m’a écartelée, pubis contre pubis, il tape avec douceur, déclenche mes vapeurs, je fonds, je me soulève, il vient !!!
C’est chaud, intense, sublime, je jouis sans complexe, m’offrant en indécente, massant mes seins rougis par ses multiples caresses…
- Oui ! Viens en moi… Ensemence mon vagin, je me sens libre, je me sens tienne…
- Tu aimes parler…
- Je dis ce que je ressens, ça me déstresse, me donne un plaisir extrême de commenter mes orgasmes… Ça te gêne ?
- Non, au contraire, cela me booste !
- Embrasse-moi… Câline-moi…
- Mieux, je te veux ! A mon tour de saliver tes secrets de femme…
Sa langue s’introduit dans mon sexe, je ressens une confusion, du désir et j’en jouis encore, il lèche sa semence, puis m’enlace, comme sa maîtresse et m’ouvre ses lèvres, un plaisir partagé !
Je lui fais un 69, pour partager ce festin…
Je goûte sa source, quelques gouttes, j’aspire, tête, lèche, nettoie, en bonne amante…
- C’est rare, un tel remerciement…
- Chacune a ses fantasmes… J’aime la parité, le partage, et rien n’est interdit. Pourquoi s’en priver ? Des restes de morale ? Des plaisirs démodés ? D’autres ne cherchent que ça, échanger leur semence, entre mâles, et nous entre femmes, savourer nos nectars, jusqu’au plus profond de nos vulves rassasiées…
- Tu évoques des images lesbiennes, le rêve de beaucoup d’hommes…
- Oui, il m’arrive de faire l’amour avec une autre femme… Et rien ne change pour moi, on se donne, on reçoit, on échange… Notre tendresse, nos émois, nos orgasmes, nos vies…
- Vous aimez ressentir ce plaisir féminin, d’offrir votre vulve à une langue délicate et jouissive… Ressentir des sentiments, des ondes, sachant que vous éprouvez les mêmes choses ensemble… Oui, mais certaines ont des vagins si étroits, pas encore distendus par un accouchement, quelles planent avec quelques phalanges, et d’autres, c’est la main qu’il leur faut, pour provoquer un orgasme vaginal…
- Je sais… Avec toi, tu as été maman, et ton sexe est un écrin, un fourreau, où je glisse dans la soie de tes organes… D’autres se tordent de plaisir dès qu’un doigt les pénètre !... La bite massée par leur vagin étroit, je suis souvent en passe de jouir trop vite… Il me faut contrôler, et mon plaisir est moindre…
- Tu as de l’expérience… Tu as aimé la nôtre ?
- Beaucoup… Tu es sensuelle, vive, aimante, tu aimes faire plaisir, donner, te donner, et partager… Tu fais souvent l’amour comme ça ? En toute liberté ?
- Non, libertine, oui, mais avec parcimonie… J’ai un ami, on partage des moments intenses, entre couples souvent, mais pas que… Les occasions sont rares, à nos âges, alors on les prend, si on ressent le même niveau chez nos partenaires…
- Ah, oui, vous passez d’excellentes vacances…
- Oui, on engrange du plaisir pour nos soirées d’hiver !...
- Tu as participé à des orgies ? Des soirées entre adultes, des groupes ?
- Oui… C’est un marathon… Me retrouver avec plusieurs partenaires, baisée par tous les orifices, jouissant comme une nymphomane, caressée, inondée de sécrétions et de sueur, jusqu’au bout de la nuit et de l’épuisement…
Mais le pluriel enlève la qualité… Se faire troncher vingt fois dans la nuit, dégouliner de sperme, en libre-service, ce n’est pas valorisant…
- Tu aimes être prise en double, ça te plait ?
- Oui, mais avec des amants connus, et appréciés… Je me sens alors aimée, choyée, baisée avec sentiment, leurs queues jouissant en moi, leurs mains sur mon corps, leurs passions de me prendre en même temps, nous rapproche tous… Le sentiment est pervers… Mais je jouis autant… C’est ce que tu recherches ? T’évader vers d’autres plaisirs, découvrir des sensations ? Libertiner à loisir ?
- Oui, je l’ai eu fait, mais pas avec les bons acteurs… Trop jeunes, trop égoïstes… Ma partenaire était choquée de servir de vide-couilles…
- Ah, c’est le risque… Nous sommes stricts sur nos choix, avec Romain, mon ami.
- En tous cas si tu ressens un manque, un soupçon de détresse, si un spleen te ronge, un manque nostalgique, et si tu te souviens de moi…
- Merci… Moi aussi j’ai apprécié. Un coup de chance dans ce monde glauque…
- Je te comprends, j’y étais par désoeuvrement, pas par voyeurisme… Pas cette fois du moins…
Il se rhabille, un dernier baiser machinal…
Pour un plan Q, ce n’était pas si mal…
Je reçois son SMS, je le classe, Cédric… Un breton… Décidément, il a plusieurs facettes…
Une soirée comme ça, me remet en forme pour un bout de temps…
J’y pense, seule dans mon lit, ou dans mon havre de nature…
La solitude génère des pensées diverses…
Romain reste le même, ma bouée, préférée, un roc, un compagnon idéal. Il le restera jusqu’à ce qu’à la fin, on a trop de choses en commun, de souvenirs, de souffrances, de plaisirs…
Les autres, c’est la vie de tous les jours, et Cédric en fait partie, une île au milieu d’une tempête… Un havre de douceur, qui a calmé mon moi de femme, un instant en perdition…
FIN
Marika84 Août 2023
Mais souvent, on se heurte au vide, à l’imbécilité, à des propos insipides, des idées machistes, des invitations abruptes, alors qu’on ne désirait que parler…
- Tu habites où ?
- Tu es mariée ? Tu as un ami ?
- Tu serais libre ce soir ?
- Tu me plais…
- Oui… Mais je suis avec mon ami…
- Il est là ? Tu veux faire un trio ?
- Il aime me regarder… Il est candauliste… Tu pourrais venir, on est à deux pas de chez toi ?
- Non, il n’aime pas les hommes, quoi que…
- Ton tél ? Je te renvoie le mien… Avec mon adresse…
Quand il entre dans le salon, je referme la porte.
Je baisse les lumières directes, laissant des éclairages d’ambiance…
Je l’escorte jusqu’au canapé…
Ma robe d’intérieur laisse deviner mes formes en ombres chinoises…
Je retourne vers la cuisine et je prépare un plateau, que je pose sur la table basse…
Il est comme j’espérais…
Je m’assieds à son côté en lui servant son verre…
Un blanc soyeux, sec et surprenant…
Pas trop moche, séduisant même, poli, bien élevé, des yeux sereins, une attitude posée, des propos sensés…
Bienvenue et échange de prénoms, les vrais…
(Il est là pour me sauter… Devant mon mari…)
On se détend… On se remémore nos messages… Mon chanteur préféré… Il en a horreur !
Les choses que j’aime, mes hobbies, mon métier, mes voyages, etc…
Puis sa profession, triste et bureaucratique…
Pas de femme officielle, des rapprochements pour tester la vie commune…
Beaucoup de déceptions, par manque de temps, de sorties… Par internent c’est pas très cool, beaucoup de mensonges des deux côtés !
- Ton mari n’est pas arrivé ?
- Non… Il n’y a pas de mari : Mensonge de femme seule, qui craint pour sa sécurité…
- Je comprends et te pardonne… Je préfère t’avoir pour moi… Ta villa est magnifique, et tu es très désirable dans cette tenue, et ça, je ne l’ai pas remarqué dans tes messages…
- Tu es mieux que je ne le pensais. Moi aussi, j’ai mes standards…
Nos visages se rapprochent… On trinque à cette rencontre…
On se parle plus doucement… Les yeux dans les yeux…
Des mots qui rassurent, des mots pour meubler, pour retarder l’échéance désirée...
Pour sentir ce désir qui nous fait dire des banalités…
- On peut prendre le temps, tu sais, je ne suis pas pressé, j’aime ce moment où on se devine à travers nos regards. Je sais aussi combien les femmes aiment être courtisées.
(A propos de regards, le sien hésite entre mes seins et mes cuisses… Je me sens passée aux rayons X, déshabillée, soupesée… Je fais une proie facile, mais je l’ai cherché avec cette nuisette…)
- Oui, en tant que femme, je cherche la faille… Avant de dire oui dans ma tête… Tu veux de la musique ? Tu veux danser ? Visiter ? Un bain ?
(Bien sûr que je dis oui… Danser serait la porte ouverte sur le premier baiser, la piscine ? Je suis nue sous ma robe légère…)
- Le son de ta voix me suffit… Et j’aime regarder briller tes yeux noirs dans la pénombre de ce salon… Pour moi, le choix est fait…
(Quel dragueur… Mais ça me touche plus que je ne le pensais…)
- Tu préfères une chambre, plus fermée et plus intime ?
(Je voulais dire plus confortable, un vrai lit pour faire l’amour !)
- J’aime là où tu es… Près de moi… Contre moi… Dans mes bras…
(Oh, le coquin, il sait parler aux femmes… Et les séduire !)
Je lui souris… Nos yeux se fondent, on se frôle, nos mains se cherchent, nos lèvres s’effleurent… J’ouvre les miennes, il m’embrasse…
Mon vêtement remonte sur mes cuisses…
Sa langue se fait velours, ses mains osent enfin !...
(On va faire l’amour…)
Elles glissent sous mon frêle vêtement, écartent, dévoilent…
Je ne porte rien, comme il a deviné…
Je me lève et je le fais tomber à mes pieds, lui livrant ma nudité…
Puis je me glisse contre lui, retire son pantalon, slip et tee-shirt…
Je ressens mon désir, mon ventre, mon sexe…
Son sexe a réagi, il m’appelle… Au garde-à-vous !...
Je me penche, me faufile entre ses cuisses, ma langue découvre son gland, mes lèvres glissent sur sa hampe… Jusqu’au bout…
Il caresse mes cheveux, accompagne le mouvement de ma tête, qui dodeline lentement sur son sexe…
Il se détend, se calme, il ressent ma douceur… Mon impatience peut-être ?
Il cherche à att****r mes seins, mais je suis trop loin…
Il grogne, sourit, il ne se doute pas que ma vulve est trempée, que la source goutte mon nectar, que je fonds de désir en caressant ses bourses…
Mes doigts enserrent son dard, l’enfoncent dans ma gorge…
De plus en plus loin… Je le suce avec passion… Oubliant le temps, les lèvres salivant sa hampe, augmentant son plaisir, prête à le délivrer…
Il se crispe… J’arrête net !…
Je remonte à sa hauteur, je l’enjambe… A califourchon…
On s’embrasse, il me serre contre lui…
Il veut téter mes seins, je me cambre en arrière…
Son membre se retrouve contre le mien, c’est un calvaire !
Ses lèvres m’électrisent, il caresse mon ventre et descend sur mon pubis…
J’ondule de désir… Je me soulève…
Oh, que c’est bon, quand sa main prend possession de mon sexe, l’embrase de mille feux…
Je me mets à trembler d’impatience… Je lui fais un passage… Ecartelée…
Ses doigts découvrent mes méats… Je me retiens de gémir… Je jouis en silence…
Je suis emportée par ce désir intense… Mes cuisses s’écartent… Je m’offre…
Son dard est prêt, je descends mon bassin pour m’en pénétrer…
Ma vulve est grande ouverte, les grandes lèvres le reçoivent, elles s’écartent toutes seules, il est là, tapi, je tremble comme une ado…
J’ondule doucement, je le sens ouvrir ma porte, pénétrer mon vagin, le visiter à mon rythme, doucement, tendrement…
Je suis en manque de ces instants magiques, où le corps devient le maître et l’esprit assiste à l’accouplement !
Oh, que c’est bon !... C’est lent, profond, tendre, puis une vague, part de mon ventre, j’ai chaud, j’ai des picotements, mes papillons s’envolent, je deviens folle, je le ressens en moi, je suis sienne, poupée, je ne veux que son sexe, qui me perfore et m’emporte sur mon nuage…
Il me soutient, il grossit en moi, il me veut, il veut devenir le maître, me savourer à sa façon, me posséder, me contraindre, j’explose mon désir de franchir les étapes…
Il me tourne et écarte un peu mes jambes… Pour me prendre en levrette !
- Oh oui !... Vas-y !... Prends-moi !...
Il me pénètre ! Je le savoure… Il est tendre et aimant, il me comble, il me monte comme un étalon… Ses mains sur les épaules…
Sa queue me défonce… Il me baise en macho, déclenchant mes orgasmes !
Mes seins dodelinent, ils attirent ses larges mains, qui s’en repaissent…
Ses doigts tournent sur mon clito, et je perds le nord !...
- Oh, oui, encore, ! Masturbe-moi ! Fais-moi jouir de partout !
Il me prépare, son doigts tourne sur mon anus, le couvrant de mes sécrétions…
Je le sens pousser, il entre une phalange…
- Oh, oui ! Ouvre ma porte arrière ! Baise-moi comme une salope ! Fais de moi ta soumise…
(Il va me sodomiser !... Je vais jouir de sa queue dans mes entrailles !)
Oui !... Il est entré, comme chez lui, comme une fleur et me lutine comme un sapeur !
Je jouis de sa bite, de ses allers-retours, il griffe mes reins, mes hanches et je crie un nouvel orgasme !
Il déglingue mon rectum, il s’en repait, il me sodomise en bon macho, puis il se calme…
Je suis allongée sur le ventre, il séduit mon anus de libertine…
Je plane, subissant ses assauts de mâle en rut, écrasée par son poids, pénétrée à outrance !...
J’en pleure de plaisir de le sentir m’avilir, m’aimer en catin, avec ce désir intense, de se faire jouir, de m’entendre crier, me regarder me tordre sous ses coups de reins puissants et dévastateurs, en giflant mes fesses…
Une extrême douleur, un dernier soubresaut, tout mon corps transpire de cet assaut final, ce tremblement de terre, qui me met en transes…
Je me suis donnée, j’en avais envie, et il m’a respectée, tout en allant au bout de cet acte pervers…
Je gis les fesses écartées, l’anus encore ouvert, luisant de ses percussions délirantes, passionnées, intenses…
Je me sens à lui…
Je me sens femme…
Je me sens dans la lignée de toutes ces bourgeoises, de toutes ces catins, de toutes ces putains, de toutes ces jeunes femmes, amantes, amoureuses, amies, filles des rues, venues quérir un peu de chaleur, un brin d’amour et de plaisir, auprès d’un homme, un soupçon de tendresse, leur offrant leur corps, parfois meurtri par les traces de la vie, et dans cet élan, taraudées par leur libido, leur ventre, leur offrant l’accès divin, à ce qu’elles refusent souvent, par principe ou morale…
Un témoignage de leur abandon, de leur consentement à devenir leur maîtresse…
- Oh !... Je veux jouir de toi, je veux me donner en femme, être inséminée, un coït entre adultes, un acte indélébile, qui scelle notre rencontre et notre entente, dans le respect et le partage… Viens, mon bel amant, explose dans mon vagin de femelle, abreuve-le de ta semence d’homme, libère-toi, je jouis de ce plaisir féminin, de ressentir le sperme, gicler dans mes organes pour donner la vie… Hélas, sans aboutir…
Il m’a reprise sur le dos, les cuisses sur ses épaules, il me baise tranquille, je le sens grossir en moi, prendre toute la place…
Il m’a écartelée, pubis contre pubis, il tape avec douceur, déclenche mes vapeurs, je fonds, je me soulève, il vient !!!
C’est chaud, intense, sublime, je jouis sans complexe, m’offrant en indécente, massant mes seins rougis par ses multiples caresses…
- Oui ! Viens en moi… Ensemence mon vagin, je me sens libre, je me sens tienne…
- Tu aimes parler…
- Je dis ce que je ressens, ça me déstresse, me donne un plaisir extrême de commenter mes orgasmes… Ça te gêne ?
- Non, au contraire, cela me booste !
- Embrasse-moi… Câline-moi…
- Mieux, je te veux ! A mon tour de saliver tes secrets de femme…
Sa langue s’introduit dans mon sexe, je ressens une confusion, du désir et j’en jouis encore, il lèche sa semence, puis m’enlace, comme sa maîtresse et m’ouvre ses lèvres, un plaisir partagé !
Je lui fais un 69, pour partager ce festin…
Je goûte sa source, quelques gouttes, j’aspire, tête, lèche, nettoie, en bonne amante…
- C’est rare, un tel remerciement…
- Chacune a ses fantasmes… J’aime la parité, le partage, et rien n’est interdit. Pourquoi s’en priver ? Des restes de morale ? Des plaisirs démodés ? D’autres ne cherchent que ça, échanger leur semence, entre mâles, et nous entre femmes, savourer nos nectars, jusqu’au plus profond de nos vulves rassasiées…
- Tu évoques des images lesbiennes, le rêve de beaucoup d’hommes…
- Oui, il m’arrive de faire l’amour avec une autre femme… Et rien ne change pour moi, on se donne, on reçoit, on échange… Notre tendresse, nos émois, nos orgasmes, nos vies…
- Vous aimez ressentir ce plaisir féminin, d’offrir votre vulve à une langue délicate et jouissive… Ressentir des sentiments, des ondes, sachant que vous éprouvez les mêmes choses ensemble… Oui, mais certaines ont des vagins si étroits, pas encore distendus par un accouchement, quelles planent avec quelques phalanges, et d’autres, c’est la main qu’il leur faut, pour provoquer un orgasme vaginal…
- Je sais… Avec toi, tu as été maman, et ton sexe est un écrin, un fourreau, où je glisse dans la soie de tes organes… D’autres se tordent de plaisir dès qu’un doigt les pénètre !... La bite massée par leur vagin étroit, je suis souvent en passe de jouir trop vite… Il me faut contrôler, et mon plaisir est moindre…
- Tu as de l’expérience… Tu as aimé la nôtre ?
- Beaucoup… Tu es sensuelle, vive, aimante, tu aimes faire plaisir, donner, te donner, et partager… Tu fais souvent l’amour comme ça ? En toute liberté ?
- Non, libertine, oui, mais avec parcimonie… J’ai un ami, on partage des moments intenses, entre couples souvent, mais pas que… Les occasions sont rares, à nos âges, alors on les prend, si on ressent le même niveau chez nos partenaires…
- Ah, oui, vous passez d’excellentes vacances…
- Oui, on engrange du plaisir pour nos soirées d’hiver !...
- Tu as participé à des orgies ? Des soirées entre adultes, des groupes ?
- Oui… C’est un marathon… Me retrouver avec plusieurs partenaires, baisée par tous les orifices, jouissant comme une nymphomane, caressée, inondée de sécrétions et de sueur, jusqu’au bout de la nuit et de l’épuisement…
Mais le pluriel enlève la qualité… Se faire troncher vingt fois dans la nuit, dégouliner de sperme, en libre-service, ce n’est pas valorisant…
- Tu aimes être prise en double, ça te plait ?
- Oui, mais avec des amants connus, et appréciés… Je me sens alors aimée, choyée, baisée avec sentiment, leurs queues jouissant en moi, leurs mains sur mon corps, leurs passions de me prendre en même temps, nous rapproche tous… Le sentiment est pervers… Mais je jouis autant… C’est ce que tu recherches ? T’évader vers d’autres plaisirs, découvrir des sensations ? Libertiner à loisir ?
- Oui, je l’ai eu fait, mais pas avec les bons acteurs… Trop jeunes, trop égoïstes… Ma partenaire était choquée de servir de vide-couilles…
- Ah, c’est le risque… Nous sommes stricts sur nos choix, avec Romain, mon ami.
- En tous cas si tu ressens un manque, un soupçon de détresse, si un spleen te ronge, un manque nostalgique, et si tu te souviens de moi…
- Merci… Moi aussi j’ai apprécié. Un coup de chance dans ce monde glauque…
- Je te comprends, j’y étais par désoeuvrement, pas par voyeurisme… Pas cette fois du moins…
Il se rhabille, un dernier baiser machinal…
Pour un plan Q, ce n’était pas si mal…
Je reçois son SMS, je le classe, Cédric… Un breton… Décidément, il a plusieurs facettes…
Une soirée comme ça, me remet en forme pour un bout de temps…
J’y pense, seule dans mon lit, ou dans mon havre de nature…
La solitude génère des pensées diverses…
Romain reste le même, ma bouée, préférée, un roc, un compagnon idéal. Il le restera jusqu’à ce qu’à la fin, on a trop de choses en commun, de souvenirs, de souffrances, de plaisirs…
Les autres, c’est la vie de tous les jours, et Cédric en fait partie, une île au milieu d’une tempête… Un havre de douceur, qui a calmé mon moi de femme, un instant en perdition…
FIN
Marika84 Août 2023
1 年 前