Le Dojo
Le Dojo
Je m'appelle Claire. Je suis mariée et mère de deux enfants.
Nous formons un couple très libre, Romain et moi. Il est souvent en déplacement pour son travail et je sais que, comme les marins, il a une femme dans chaque port.
J'aime qu'il me raconte ses amours, qu'il me décrive les femmes qu'il baise, ici ou là.
Mon cas est différent, plus intérieur. Je suis obsédée par le sexe.
Lorsque Romain est là, je le pousse à inventer de nouvelles expériences pour repousser toujours plus loin les limites du plaisir.
J’aime qu’il m’offre à certains de ses amis, son patron ou, tout simplement, à des rencontres de passage. Je sais qu’il aime me regarder me faire baiser par d’autres hommes.
Lorsqu’il est absent, je profite de mes moments de liberté pour m'adonner à mon addiction favorite, le sexe.
Ca peut être des exhibitions publiques, aussi fugaces que jouissives. Ou bien des aventures avec des hommes rencontrés par hasard, ou parfois des femmes, ou, bien souvent, des couples qui cherchent une partenaire pour un trio.
Ma recherche compulsive du plaisir est facilitée par mon physique. Je suis blonde aux yeux bleus et plutôt bien faite.
Bref, mon cas aurait de quoi intéresser bien des psychiatres ou des sexologues. D’ailleurs, le dernier que j’ai consulté m’a dit qu’il n’avait jamais eu de patiente comme moi.
Je n’ai rien répondu car j’avais sa queue dans ma bouche. Et une femme bien élevée ne parle pas la bouche pleine.
Cet après-midi là, j’ai poussé la porte du Dojo, une école d’arts martiaux. Mes enfants sont plein de vie et je pensais qu’il serait à la fois utile qu’ils dépensent leur trop-plein d’énergie et qu’ils acquièrent une certaine discipline.
La jeune femme qui nous a accueillis était visiblement d’origine asiatique. Coréenne, précisa t’elle. Elle devait avoir la vingtaine et elle possédait tout ce qu’on prête aux filles d’extrême- orient : une silhouette fine (bien que musclée par la pratique des arts martiaux) et un visage d’ange avec des yeux légèrement bridés que venaient parfois voiler des cils délicats et ourlés.
Elle se prénommait Soon-Yi.
Je pus admirer sa souplesse féline et ses compétences lorsqu’elle donna à mes enfants leur premier cours, en compagnie d’autres enfants d’âges divers.
Enchantés, mes enfants voulurent que je finalise leur inscription aussitôt le cours fini.
- C’est génial, maman ! On veut faire du judo !
- Bien, mais ce sera tous les vendredis à la même heure. Pas question d’en rater un pour je ne sais quel prétexte. D’accord ?
Ils protestèrent et jurèrent tout ce que je voulais. La jeune femme prit un registre et nota les prénoms de mes enfants.
C’est alors qu’il traversa le dojo.
L’homme, dans la quarantaine, était, lui aussi asiatique. Il était grand et magnifiquement bien bâti. Il avait un visage sévère, sans doute à cause de la cicatrice qui ornait sa joue gauche. Dans son kimono noir, il semblait sorti tout droit d’un film du genre Donjons et Dragons.
Il s’approcha de nous et, de ses doigts, il effleura le visage de la jeune femme.
- C’est bien, Soon-Yi. Je vais m’occuper de madame, tu as un cours à donner, fit-il d’une voix profonde et chaude.
- Bien papa !
Il me dévisagea. Ses yeux noirs brillaient et j’eus un instant l’impression qu’ils avaient sur moi un pouvoir hypnotique.
- Vous avez de beaux enfants, me dit-il. Ce qui n’est pas surprenant lorsqu’on voit leur maman.
- Merci…
- Si vous avez la possibilité de passer demain, en début d’après-midi, nous serions plus tranquilles pour finaliser cette inscription.
Je souris devant tant de culot. Je comprenais évidemment tout ce qu’il fallait lire entre les lignes. D’un autre côté, je sentais naître au fond de mon ventre un bouillonnement familier.
- D’accord ! dis-je. Qui dois-je demander lorsque je viendrai ?
- Je suis Song Ji-ho ou Maître Song pour mes élèves.
- A demain, alors !
Toute la soirée, je fonctionnais comme en pilotage automatique. Mais mon esprit était ailleurs.
Ce n’est que lorsque je fus dans mon lit que je me laissais submerger par l’émotion.
Je me couchais nue, à plat ventre sur le lit, le ventre légèrement surélevé par un oreiller (celui de Romain) et, une fois installée, je caressais lentement ma vulve et mon clitoris.
Des images obscènes de Maitre Song, me baisant comme une chienne devant une vingtaine de ses élèves, alignés de part et d'autres du tatami, traversaient mon esprit.
Il arrachait mes vêtements et, saisissant mes cheveux, me forçait à m’agenouiller pour le sucer.
Il me prenait par derrière, fessant brutalement mes fesses et indifférent à mes cris. Il m’attachait à une table et m’enculait pendant de longues minutes sans se soucier de mes pleurs et de mes plaintes.
Enfin, dans un rugissement bestial, il emplissait ma gorge de sa semence tiède.
A la fin, repu, il se retirait de mon corps pantelant de douleur et de plaisir.
- Allez-y ! disait-il à ses élèves de sa voix chaude. Elle est à vous !
Heureusement, mon visage était enfoui dans mon oreiller et mes gémissements furent étouffés par l’épaisseur de la garniture en plumes.
Néanmoins, les images de mes fantasmes étaient encore imprimées en moi lorsque, le lendemain, je passais le seuil du dojo.
J’avais revêtu une courte robe anthracite, boutonnée dans le dos. Dessous, tout était noir, ma lingerie et mes bas. J’avais noué mes cheveux en chignon, comme je le fais quand je veux avoir l’air sage.
Le dojo était presque vide. Seuls quatre ados s’entrainaient sur le tatami. Les deux plus âgés, sans dote des lycéens, expliquaient la technique à deux plus jeunes.
L’un des plus âgés était un brun au regard effronté. Il me dévisagea de bas en haut et me sourit, comme pour me signifier qu’il me trouvait à son goût.
Je leur demandais ou je pouvais trouver Maître Song et ils m’indiquèrent un bureau, au fond du bâtiment. Derrière la large vitre dépolie, une lumière brillait.
Je frappais et entrais. La porte grinçait un peu et Maître Song se retourna et me sourit. Il était vêtu de son kimono, comme la veille.
- Vous êtes venue ! J’en suis heureux !
- Oui, nous devons finaliser l’inscription de mes enfants, répondis-je
- Ah ! La paperasse ! C’est ce qui tue ce monde matérialiste dans lequel nous vivons…
Il était désormais à moins d’un mètre de moi. Je pouvais sentir son odeur, un mélange de virilité et d’un parfum que je connaissais mais que je n’arrivais pas à identifier.
Il était près de moi, bien trop près. Il tendit le bras droit et m’attira à lui. J’eus à peine le temps de remarquer le tatouage à l’intérieur de son avant-bras, une sorte de poignard à la lame sinueuse.
Collé à lui, je levais la tête car il me dépassait de vingt bons centimètres. Il m’embrassa.
- Tes lèvres sont du velours !
- Je…
- Ne dis rien, profite de l’instant qui passe !
Il m’embrassa à nouveau. Cette fois-ci, sa langue s’insinua entre mes lèvres. Il envahit ma bouche et je fondais littéralement dans ses bras.
Il était inutile que je proteste pour la forme. Il savait désormais que j’en avais envie autant que lui.
Il se recula et jeta sur moi un regard appréciateur.
- Tu es belle et tu as beaucoup de goût. Je vais prendre beaucoup de plaisir à ôter ces magnifiques parures.
Il me fit tourner et mit un genou à terre. Même ainsi, ses yeux étaient à la hauteur de ma nuque. Il fit lentement glisser le zip de ma robe.
Lorsque le zip fut tout en bas, au creux de mes reins, il écarta délicatement les pans de ma robe et déposa quelques baisers au creux de mes omoplates.
Puis, ses mains passèrent sous le tissu et il découvrit mes épaules. Mon cœur battait la chamade et mes tempes me brûlaient. Désormais peu importait tout le reste, je voulais me donner à lui, je voulais qu’il me prenne.
Il caressait ma peau. Le tissu de ma robe, par sa propre gravité, continuait à descendre, dévoilant mon soutien-gorge.
Par reflexe, je saisis le tissu au niveau de ma taille. Il prit doucement mes mains dans les siennes et m’obligea à le lâcher. La robe tomba mollement sur mes pieds.
Il embrassait mon dos, faisant glisser son nez sur ma peau frissonnante. Il faisait mine de me mordre, mais c’est à peine si je sentais ses dents.
Je me tournais vers lui. Ses mains enveloppèrent ma taille puis, lentement remontèrent vers mes aisselles.
Il fourrait son nez dans mon soutif, embrassant la partie de mes seins qui n’était pas couverte par la dentelle noire.
- Jolie parure, murmura t’il. J’aime ton parfum, ton odeur de femme.
Ses mains redescendirent sur ma taille, puis mes fesses. Il passait ses doigts sous mon porte-jarretelles.
J’étais en transe, il me semblait que je transpirais et que la sueur devait perler au bout de chacun de mes pores.
Je tirais sur son kimono. Il sourit et défit la ceinture afin que je lui enlève ce haut. Ses muscles puissants saillaient sous sa peau, une peau constellée de cicatrices diverses.
Alors, je l’embrassais, faisant courir ma bouche sur ses lèvres, sa joue et ses tempes, mordillant son oreille. Il soupira et m’attira encore plus près de lui. Il dégrafa mon soutien-gorge.
Ses mains courraient sur mon corps, enveloppant mon dos, enserrant ma taille, caressant mon ventre et mes seins.
Puis il me déchaussa. Il caressait mes jambes gainées de soie, jouant avec les jarretelles et l’élastique de mes bas.
Ses doigts saisirent l’élastique de ma culotte. Il la descendit jusqu’aux chevilles puis il me l’ôta.
Il se releva et ses mains puissantes se mirent à courir sur mes seins, mon corps, mon pubis. Sa bouche mordillait tout ce qu’elle trouvait sur son passage.
J’étais trempée et je ne voulais plus qu’une chose, qu’il me baise.
Il m’entraina vers son bureau qu’il débarrassa d’un large revers de main. Il y étendit son haut de kimono. Me soulevant comme une plume, il me déposa dessus.
Allongée sur le dos, genoux repliés et jambes écartées, j’étais offerte.
- J’aime que tu ais gardé une toison. En plus, tu es blonde, ça fait très joli !
Il se baissa, passa ses bras sous mes cuisses et sa tête plongea dans mon entrejambe. Les reins cambrés, je fermais les yeux. Puis, la bouche grande ouverte comme un poisson hors de l’eau, je me mis à gémir sous les délicieuses caresses que me prodiguait sa langue.
Tout en me léchant, il caressait mes seins, jouant avec la pointe qu’il titillait et pinçait.
J’étais au paradis et je me concentrais seulement sur ce plaisir qui grossissait dans mon ventre.
C’est alors que la porte grinça. J’avais le choix, soit je regardais vers la porte et je brisais cette montée vers l’orgasme, avec toute la frustration qui en découlerait, ou bien je restais concentrée sur mon plaisir.
En une fraction de seconde, je choisis la seconde option. En fait, je ne choisissais pas, c’était comme quand l’envie de faire pipi est trop impérieuse. On a beau essayer de retenir, c’est trop tard, le flot coule entre vos cuisses et vous n’y pouvez rien.
La bouche grande ouverte et les cuisses crispées autour de la tête de Maître Song, je criais mon plaisir sans retenue.
Une fois redescendue sur Terre, lorsque les palpitations de mon cœur se furent calmées, je repensais à la porte.
Tournant la tête, je vis les deux lycéens qui, tout à l’heure entrainaient les deux plus jeunes. Appuyés au mur, ils me regardaient, rouges comme des écrevisses.
Leurs pantalons faisaient de drôles de bosses.
Maître Song s’était relevé et il essuyait le surplus de mouille sur sa bouche.
- Je te présente mes assistants, fit Maître Song. Le brun, c’est Mehdi, le blond s’appelle Pierre.
Puis il me saisit par les hanches et s’enfonça en moi.
Je m'appelle Claire. Je suis mariée et mère de deux enfants.
Nous formons un couple très libre, Romain et moi. Il est souvent en déplacement pour son travail et je sais que, comme les marins, il a une femme dans chaque port.
J'aime qu'il me raconte ses amours, qu'il me décrive les femmes qu'il baise, ici ou là.
Mon cas est différent, plus intérieur. Je suis obsédée par le sexe.
Lorsque Romain est là, je le pousse à inventer de nouvelles expériences pour repousser toujours plus loin les limites du plaisir.
J’aime qu’il m’offre à certains de ses amis, son patron ou, tout simplement, à des rencontres de passage. Je sais qu’il aime me regarder me faire baiser par d’autres hommes.
Lorsqu’il est absent, je profite de mes moments de liberté pour m'adonner à mon addiction favorite, le sexe.
Ca peut être des exhibitions publiques, aussi fugaces que jouissives. Ou bien des aventures avec des hommes rencontrés par hasard, ou parfois des femmes, ou, bien souvent, des couples qui cherchent une partenaire pour un trio.
Ma recherche compulsive du plaisir est facilitée par mon physique. Je suis blonde aux yeux bleus et plutôt bien faite.
Bref, mon cas aurait de quoi intéresser bien des psychiatres ou des sexologues. D’ailleurs, le dernier que j’ai consulté m’a dit qu’il n’avait jamais eu de patiente comme moi.
Je n’ai rien répondu car j’avais sa queue dans ma bouche. Et une femme bien élevée ne parle pas la bouche pleine.
Cet après-midi là, j’ai poussé la porte du Dojo, une école d’arts martiaux. Mes enfants sont plein de vie et je pensais qu’il serait à la fois utile qu’ils dépensent leur trop-plein d’énergie et qu’ils acquièrent une certaine discipline.
La jeune femme qui nous a accueillis était visiblement d’origine asiatique. Coréenne, précisa t’elle. Elle devait avoir la vingtaine et elle possédait tout ce qu’on prête aux filles d’extrême- orient : une silhouette fine (bien que musclée par la pratique des arts martiaux) et un visage d’ange avec des yeux légèrement bridés que venaient parfois voiler des cils délicats et ourlés.
Elle se prénommait Soon-Yi.
Je pus admirer sa souplesse féline et ses compétences lorsqu’elle donna à mes enfants leur premier cours, en compagnie d’autres enfants d’âges divers.
Enchantés, mes enfants voulurent que je finalise leur inscription aussitôt le cours fini.
- C’est génial, maman ! On veut faire du judo !
- Bien, mais ce sera tous les vendredis à la même heure. Pas question d’en rater un pour je ne sais quel prétexte. D’accord ?
Ils protestèrent et jurèrent tout ce que je voulais. La jeune femme prit un registre et nota les prénoms de mes enfants.
C’est alors qu’il traversa le dojo.
L’homme, dans la quarantaine, était, lui aussi asiatique. Il était grand et magnifiquement bien bâti. Il avait un visage sévère, sans doute à cause de la cicatrice qui ornait sa joue gauche. Dans son kimono noir, il semblait sorti tout droit d’un film du genre Donjons et Dragons.
Il s’approcha de nous et, de ses doigts, il effleura le visage de la jeune femme.
- C’est bien, Soon-Yi. Je vais m’occuper de madame, tu as un cours à donner, fit-il d’une voix profonde et chaude.
- Bien papa !
Il me dévisagea. Ses yeux noirs brillaient et j’eus un instant l’impression qu’ils avaient sur moi un pouvoir hypnotique.
- Vous avez de beaux enfants, me dit-il. Ce qui n’est pas surprenant lorsqu’on voit leur maman.
- Merci…
- Si vous avez la possibilité de passer demain, en début d’après-midi, nous serions plus tranquilles pour finaliser cette inscription.
Je souris devant tant de culot. Je comprenais évidemment tout ce qu’il fallait lire entre les lignes. D’un autre côté, je sentais naître au fond de mon ventre un bouillonnement familier.
- D’accord ! dis-je. Qui dois-je demander lorsque je viendrai ?
- Je suis Song Ji-ho ou Maître Song pour mes élèves.
- A demain, alors !
Toute la soirée, je fonctionnais comme en pilotage automatique. Mais mon esprit était ailleurs.
Ce n’est que lorsque je fus dans mon lit que je me laissais submerger par l’émotion.
Je me couchais nue, à plat ventre sur le lit, le ventre légèrement surélevé par un oreiller (celui de Romain) et, une fois installée, je caressais lentement ma vulve et mon clitoris.
Des images obscènes de Maitre Song, me baisant comme une chienne devant une vingtaine de ses élèves, alignés de part et d'autres du tatami, traversaient mon esprit.
Il arrachait mes vêtements et, saisissant mes cheveux, me forçait à m’agenouiller pour le sucer.
Il me prenait par derrière, fessant brutalement mes fesses et indifférent à mes cris. Il m’attachait à une table et m’enculait pendant de longues minutes sans se soucier de mes pleurs et de mes plaintes.
Enfin, dans un rugissement bestial, il emplissait ma gorge de sa semence tiède.
A la fin, repu, il se retirait de mon corps pantelant de douleur et de plaisir.
- Allez-y ! disait-il à ses élèves de sa voix chaude. Elle est à vous !
Heureusement, mon visage était enfoui dans mon oreiller et mes gémissements furent étouffés par l’épaisseur de la garniture en plumes.
Néanmoins, les images de mes fantasmes étaient encore imprimées en moi lorsque, le lendemain, je passais le seuil du dojo.
J’avais revêtu une courte robe anthracite, boutonnée dans le dos. Dessous, tout était noir, ma lingerie et mes bas. J’avais noué mes cheveux en chignon, comme je le fais quand je veux avoir l’air sage.
Le dojo était presque vide. Seuls quatre ados s’entrainaient sur le tatami. Les deux plus âgés, sans dote des lycéens, expliquaient la technique à deux plus jeunes.
L’un des plus âgés était un brun au regard effronté. Il me dévisagea de bas en haut et me sourit, comme pour me signifier qu’il me trouvait à son goût.
Je leur demandais ou je pouvais trouver Maître Song et ils m’indiquèrent un bureau, au fond du bâtiment. Derrière la large vitre dépolie, une lumière brillait.
Je frappais et entrais. La porte grinçait un peu et Maître Song se retourna et me sourit. Il était vêtu de son kimono, comme la veille.
- Vous êtes venue ! J’en suis heureux !
- Oui, nous devons finaliser l’inscription de mes enfants, répondis-je
- Ah ! La paperasse ! C’est ce qui tue ce monde matérialiste dans lequel nous vivons…
Il était désormais à moins d’un mètre de moi. Je pouvais sentir son odeur, un mélange de virilité et d’un parfum que je connaissais mais que je n’arrivais pas à identifier.
Il était près de moi, bien trop près. Il tendit le bras droit et m’attira à lui. J’eus à peine le temps de remarquer le tatouage à l’intérieur de son avant-bras, une sorte de poignard à la lame sinueuse.
Collé à lui, je levais la tête car il me dépassait de vingt bons centimètres. Il m’embrassa.
- Tes lèvres sont du velours !
- Je…
- Ne dis rien, profite de l’instant qui passe !
Il m’embrassa à nouveau. Cette fois-ci, sa langue s’insinua entre mes lèvres. Il envahit ma bouche et je fondais littéralement dans ses bras.
Il était inutile que je proteste pour la forme. Il savait désormais que j’en avais envie autant que lui.
Il se recula et jeta sur moi un regard appréciateur.
- Tu es belle et tu as beaucoup de goût. Je vais prendre beaucoup de plaisir à ôter ces magnifiques parures.
Il me fit tourner et mit un genou à terre. Même ainsi, ses yeux étaient à la hauteur de ma nuque. Il fit lentement glisser le zip de ma robe.
Lorsque le zip fut tout en bas, au creux de mes reins, il écarta délicatement les pans de ma robe et déposa quelques baisers au creux de mes omoplates.
Puis, ses mains passèrent sous le tissu et il découvrit mes épaules. Mon cœur battait la chamade et mes tempes me brûlaient. Désormais peu importait tout le reste, je voulais me donner à lui, je voulais qu’il me prenne.
Il caressait ma peau. Le tissu de ma robe, par sa propre gravité, continuait à descendre, dévoilant mon soutien-gorge.
Par reflexe, je saisis le tissu au niveau de ma taille. Il prit doucement mes mains dans les siennes et m’obligea à le lâcher. La robe tomba mollement sur mes pieds.
Il embrassait mon dos, faisant glisser son nez sur ma peau frissonnante. Il faisait mine de me mordre, mais c’est à peine si je sentais ses dents.
Je me tournais vers lui. Ses mains enveloppèrent ma taille puis, lentement remontèrent vers mes aisselles.
Il fourrait son nez dans mon soutif, embrassant la partie de mes seins qui n’était pas couverte par la dentelle noire.
- Jolie parure, murmura t’il. J’aime ton parfum, ton odeur de femme.
Ses mains redescendirent sur ma taille, puis mes fesses. Il passait ses doigts sous mon porte-jarretelles.
J’étais en transe, il me semblait que je transpirais et que la sueur devait perler au bout de chacun de mes pores.
Je tirais sur son kimono. Il sourit et défit la ceinture afin que je lui enlève ce haut. Ses muscles puissants saillaient sous sa peau, une peau constellée de cicatrices diverses.
Alors, je l’embrassais, faisant courir ma bouche sur ses lèvres, sa joue et ses tempes, mordillant son oreille. Il soupira et m’attira encore plus près de lui. Il dégrafa mon soutien-gorge.
Ses mains courraient sur mon corps, enveloppant mon dos, enserrant ma taille, caressant mon ventre et mes seins.
Puis il me déchaussa. Il caressait mes jambes gainées de soie, jouant avec les jarretelles et l’élastique de mes bas.
Ses doigts saisirent l’élastique de ma culotte. Il la descendit jusqu’aux chevilles puis il me l’ôta.
Il se releva et ses mains puissantes se mirent à courir sur mes seins, mon corps, mon pubis. Sa bouche mordillait tout ce qu’elle trouvait sur son passage.
J’étais trempée et je ne voulais plus qu’une chose, qu’il me baise.
Il m’entraina vers son bureau qu’il débarrassa d’un large revers de main. Il y étendit son haut de kimono. Me soulevant comme une plume, il me déposa dessus.
Allongée sur le dos, genoux repliés et jambes écartées, j’étais offerte.
- J’aime que tu ais gardé une toison. En plus, tu es blonde, ça fait très joli !
Il se baissa, passa ses bras sous mes cuisses et sa tête plongea dans mon entrejambe. Les reins cambrés, je fermais les yeux. Puis, la bouche grande ouverte comme un poisson hors de l’eau, je me mis à gémir sous les délicieuses caresses que me prodiguait sa langue.
Tout en me léchant, il caressait mes seins, jouant avec la pointe qu’il titillait et pinçait.
J’étais au paradis et je me concentrais seulement sur ce plaisir qui grossissait dans mon ventre.
C’est alors que la porte grinça. J’avais le choix, soit je regardais vers la porte et je brisais cette montée vers l’orgasme, avec toute la frustration qui en découlerait, ou bien je restais concentrée sur mon plaisir.
En une fraction de seconde, je choisis la seconde option. En fait, je ne choisissais pas, c’était comme quand l’envie de faire pipi est trop impérieuse. On a beau essayer de retenir, c’est trop tard, le flot coule entre vos cuisses et vous n’y pouvez rien.
La bouche grande ouverte et les cuisses crispées autour de la tête de Maître Song, je criais mon plaisir sans retenue.
Une fois redescendue sur Terre, lorsque les palpitations de mon cœur se furent calmées, je repensais à la porte.
Tournant la tête, je vis les deux lycéens qui, tout à l’heure entrainaient les deux plus jeunes. Appuyés au mur, ils me regardaient, rouges comme des écrevisses.
Leurs pantalons faisaient de drôles de bosses.
Maître Song s’était relevé et il essuyait le surplus de mouille sur sa bouche.
- Je te présente mes assistants, fit Maître Song. Le brun, c’est Mehdi, le blond s’appelle Pierre.
Puis il me saisit par les hanches et s’enfonça en moi.
1 年 前