Le Dojo (suite)

Un cri m’échappa lorsque Maître Song me pénétra. Ce n’était pas un cri de douleur, plutôt la surprise de sentir mon vagin envahi par un épieu de chair tiède, à la fois dur et souple. Je fermais les yeux afin d’en savourer tout le plaisir.

Il resta en moi sans bouger, il ajustait sa chair à la mienne pour que nous soyons le plus étroitement connectés ensemble.
C’était une sensation rare. Il n’y avait qu’avec Romain, mon mari, que j’avais ressenti ce genre de proximité sexuelle. Et là, c’était avec un quasi inconnu.

Je repensais soudain aux deux garçons. Ouvrant les yeux, je les vis près de moi. Placés de chaque côté, ils semblaient guetter chaque mouvement de mon corps. Ils se caressaient doucement, conscients, sans doute, que trop de rapidité les conduiraient rapidement à un orgasme vite consommé.

Maître Song commençait à aller et venir. Il se retirait doucement, puis m’emplissait à nouveau, en une succession de frustration et de plénitude.

- C’est là que se loge le plaisir féminin ! dit-il en appuyant sur mon clitoris avec son pouce, m’arrachant un long gémissement.

Ce n’était pas à moi que s’adressait sa phrase, il avait visiblement l’intention de donner un cours à ses deux élèves.

- Otez-lui ses bas… dit-il. Doucement, ne les abimez pas !

Obéissants, les deux garçons firent glisser la soie arachnéenne le long de mes jambes écartelées par le bassin de leur Maître. Ils caressaient doucement ma peau, tout en me déshabillant. Mehdi garda un moment mon pied dans sa main, puis il y déposa un baiser, encouragé par Maître Song.

Pendant ce temps, Pierre se pencha et m’embrassa à pleine bouche. Sa langue, impérieuse, jouait avec la mienne et nos salives se mélangeaient. Puis, ce fut Mehdi qui m’embrassa. Les mains des garçons passaient sur mon corps, caressant mes seins, jouant avec mes tétons.
L’un deux me mordilla un téton et j’entendais rire l’autre.

Jusqu’au moment ou ma main put se refermer sur une bite, puis mon autre main sur une autre bite. Je les branlais doucement, au même rythme que celui de Maître Song allant et venant dans mon vagin.

Je ne me souviens plus très bien comment la situation a évoluée. Maître Song me labourait, creusant mes reins et m’arrachant des gémissements de plus en plus longs.
Et l’un des garçons fut soudain dans ma bouche.

Bien que surprise, je le laissais faire. Bien plus, ma bouche s’arrondit rapidement autour de sa jeune tige et ma langue, au milieu d’un flot de salive et de sécrétions mêlées, massait son gland.
Je passais ma main entre ses cuisses, flattant ses couilles et massant la zone entre les testicules et l’anus.

Evidemment, je ne pouvais pas faire de différences entre eux, ça aurait été injuste. Et, tandis que le premier se retirait à regret de ma bouche tiède, le second l’y remplaçait.
Parfois, le gland de l’un d’eux ratait sa cible et glissait sur mes lèvres ou ma joue. Joueur, il se frottait à toutes les parties de mon visage, y laissant subsister des traces un peu collantes.
L’autre me donnait ses couilles à lécher. Un fort parfum de masculinité emplissait mes narines, décuplant le plaisir que me procurait l’épaisse bite de Maître Song qui me labourait.

Je n’éprouvais aucune honte ni crainte, j’étais une femelle heureuse de se faire saillir par un mâle et appréciant de jouer de ma bouche avec leurs queues, alors que celle de leur Maître continuait à me posséder avec toujours plus de véhémence.

Maître Song leur prodiguait ses instructions afin de tenir le plus longtemps possible, mais je voyais bien qu’ils étaient à la limite de ce qu’ils pouvaient endurer.

Et je sentais aussi que le pouce de Maître Song jouant avec mon clitoris, en plus des coups de queue que mon vagin encaissait, risquait fort de me faire basculer vers l’orgasme.

- Bien ! fit le Maître. Vous avez été endurants, au-delà de ce que j’attendais. Vous pouvez demander la permission à Madame L. de jouir sur une partie de son corps !

Mais il était trop tard. Les deux ados, en éructant comme des animaux blessés, libérèrent leur semence.
Je reçus le sperme tiède sur la bouche et les lèvres, mais aussi un peu partout sur mon visage. Une odeur acre envahit mes narines et, alliée au mouvement de va et viens du sexe de Maître Song, déclencha mon plaisir.

Au fond, je préférais qu'ils jouissent sans me demander la permission. Je me laissais complètement aller, sans crainte ni honte, et je jouis à mon tour sans retenue.

Au plaisir profond succéda la frustration quand Maître Song se retira complètement de moi.

Il m’aida à descendre de la table et me tendit un mouchoir en papier afin que j’ôte un peu le reste de sperme qui maculait mon visage. Puis, il prit mon visage entre ses doigts et m’embrassa longuement.

- Tu es une bonne et belle instructrice pour mes deux élèves… et une très agréable amante pour moi ! fit-il.

Il y avait des tapis de judo, au fond du bureau. C’est là que m’entraina Maître Song. Il me fit mettre à quatre pattes. Je souris, pressentant qu’il allait me prendre en levrette, position que j’aime particulièrement.

Face à moi, Mehdi se méprit sans doute sur mon sourire et il me sourit à son tour. Il s’assit sur les tapis, dos au mur. Pierre le rejoignit.

Il n’était pas nécessaire de lubrifier, j’étais trempée et tout mon vagin était suffisamment huilé par mes sécrétions pour que Maître Song puisse me prendre facilement.

Néanmoins, c’est avec lenteur qu’il s’enfonça en moi, comme s’il voulait que je me sente progressivement possédée par sa queue.
Mais, je ne voulais pas cela. Je me cambrais et, d’un simple mouvement de mes reins, je l’obligeais à aller jusqu’au fond de mon vagin. Je l’entendis rire.

- Voyez comme elle est impatiente d’être prise ! fit-il. Ne t’inquiète pas, ma belle, tu vas être servie comme il se doit !

Il prit mes hanches et se mit à me baiser. Je sentais la chair chaude de sa bite qui retroussait mes chairs intimes et j’émis alors un long râle.
Il rassembla mes cheveux dans sa main et il accéléra le rythme. J’étais comme une jument sauvage que le maître essaie de dompter.

Face à moi, les deux garçons n’en perdaient pas une miette. C’est alors que Mehdi, à ma grande surprise, se pencha vers Pierre et se mit à le sucer.

Je sentis mon cœur battre à tout rompre. Ce n’était pas la première fois que je voyais un homme en sucer un autre. J’avais même vu, lors des partouzes ou Romain m’emmenait parfois, des hommes s’enculer.
Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à cela et je sentis mon ventre se tordre.

Maître Song me baisait tout en me caressant de ses grandes mains puissantes. Elles passaient sur mes seins, mon ventre, mon dos. Il caressait mon clitoris, me faisant lentement monter vers le septième ciel.

Je croisais le regard de Pierre. Entre la bouche de Mehdi et la vue qu’il avait sur mon accouplement avec Maître Song, il avait un air égaré. Dans un long soupir, il éjacula et Mehdi eut à peine le temps de se reculer pour éviter que le sperme de son ami ne gicle dans sa bouche.

Le visage encore maculé de semence virile, il embrassa Pierre.

Je n’en pouvais plus, je me laissais rapidement monter vers l’orgasme et je jouis sous les coups de bite de Maître Song.
Mon amant diminua le rythme, mais continuait à me besogner. Etait-il donc infatigable ?

Je sentis alors un doigt appuyer sur mon anus. Par de doux mouvements circulaires, il finit par ouvrir une brèche ou son doigt pénétra. Puis il élargit l’ouverture de mon anus et deux doigts me visitaient.

- Aimerais-tu que je te visite par la petite porte ? demanda t’il.
- Oh oui ! m’exclamais-je.

Alors, il abandonna le champ de bataille de mon vagin, ou il avait largement triomphé, et il présenta, face à ma petite ouverture, son gland, dur et chaud.
Il se montra très doux, attentif à ne pas me faire mal. J’avais l’habitude de la sodomie mais il ne pouvait pas le savoir. Pas encore.

La première porte avait cédé, la seconde céda aussi sans beaucoup de résistance. Maître Song était enfoncé dans mon cul, jusqu’au fond, dilatant complètement mon anus.
Il bougeait doucement puis plus vite, puis plus fort.

Je me cabrais, me rebellais, gémissante et endolorie. Mes entrailles étaient en feu et Maître Song, attentif, caressait mon clitoris tout en m’enculant.
Je me mis à crier, à me secouer, comme prise d’une folie incontrôlable.

- Oui, fit Maître Song, montre-moi comment tu perds le contrôle de tes sens !

Je ne sais plus si j’ai répondu ni si c’était intelligible. Il m’amenait vers une frontière que j’avais rarement franchie.

- Je vais jouir ! fit-il. Me permets-tu de décharger dans ton cul ?

J’ai hurlé un ‘’oui’’ qui a du s’entendre dans toute la ville.
Alors, Maître Song accéléra le rythme, indifférent, en apparence, à mes cris. Puis, je le sentis se raidir et, quelques secondes après, il lâchait sa semence tiède dans mes entrailles.

Maître Song me prit dans ses bras, calmant les tremblements convulsifs qui agitaient mon corps. J’étais moite de sueur, fiévreuse et je balbutiais des mots sans suite.

Lorsque je me fus calmée, Maître Song me désigna les garçons.

- C’est à toi de juger si tu veux les récompenser et comment.

J’allais vers eux. A Pierre, je dis de se coucher sur le dos. Je souris en voyant sa bite dardée vers le plafond.
Je l’enjambais et m’empalais sur lui. Je lus dans son regard à la fois la surprise et la reconnaissance. Me penchant, je le laissais m’attirer à lui pour un long baiser.

Apercevant Mehdi sur le côté, je lui souris.

- Mehdi, prends-moi par derrière.

Il ne se le fit pas dire deux fois. Il m’encula, se frayant facilement un chemin dans un passage que Maître Song avait largement ouvert. Il était lui-même plutôt bien monté et je me sentis emplie et comblée.

Ce fut alors une sarabande de coups de bite. Les deux garçons, avec la vigueur de leur jeunesse, allaient et venaient en moi. Je sentais même, par moment leurs queues se frotter, seulement séparées par une mince cloison de ma chair.

Je me mis à haleter, à crier, à gémir. Plus je réagissais à leurs intrusions, plus ils me possédaient. J’avais l’impression que leurs bites enflaient en moi.
Ils me comprimaient entre eux, m’embrassant, me mordant. C’étaient deux jeunes loups se partageant une femelle.

L’orgasme nous saisit tous les trois en même temps. Je les sentais grossir encore, puis se répandre en moi, alors que je criais mon plaisir.
Je me sentais pleine, fourrée comme une dinde de Noël, emplie de jus d’homme.

Plus tard, lorsque nous avons repris conscience, ils me conduisirent dans les vestiaires, ou se trouvaient des douches.

Alors que nous nous lavions, je sentais leurs sexes durcir à nouveau contre mon corps. A genoux sous la douche, je les pris dans ma bouche. Je fus surprise et heureuse qu’il leur reste autant de vigueur et de jus, et ils éjaculèrent tour à tour, au fond de ma gorge.

Une fois rhabillée, je sortis du dojo et saluais Maître Song, qui accueillait les élèves de son prochain cours.

- A bientôt, Madame, me lança t’il, comme si de rien n’était.

Arrivée chez moi, je me changeais afin d’être plus à l’aise. C’est alors que je me rendis compte que je n’avais plus ma culotte.
Sans doute, Maître Song l’avait-il gardée en souvenir.