Dixième récit : JOURNAL DE LA NUIT DU NOUVEL AN
Le 31 décembre 2023 à 22h30. Chez mon oncle, en Normandie.
Le coup de klaxon de la golf GTI provoque le hennissement de plusieurs chevaux dans les écuries. Mon oncle, depuis sa fenêtre, salue le chauffeur du véhicule. Je me précipite vers la portière déjà ouverte car il bruine et il vente. Marco, très élégant dans son costume de soirée, est au volant. Il me donne une bise en faisant semblant de protester car j'ai le nez tout mouillé. Mais il se rachète très vite en admirant ma tenue qui fera de moi, dit-il, la plus belle des invitées.
- Ne suis-je pas naturellement la plus belle ?
Taquin, il élude ma question en m’interrogeant à son tour :
- Au fait, tu n'as pas oublié ton carton d'invitation ? Anne-Charlotte a insisté. Si on ne le montre pas, ses vigiles ne nous laisseront pas entrer dans le château.
D'un ton enjoué, je lui réponds :
- Je l'ai mon Coco !
Marco ou Coco, ce sont les surnoms affectueux que ses amis donnent à Marc. Ses parents habitent non loin du centre équestre géré par mon oncle. Il a fait des études commerciales et poursuit actuellement sa formation auprès ce dernier qui songe à lui céder prochainement son entreprise. Marco n'est pas un excellent cavalier ; en revanche il a l'œil pour évaluer les équidés et il souhaite se spécialiser dans le négoce des chevaux de course, dont les prix atteignent parfois des niveaux exceptionnels.
Secrètement, mon oncle aimerait aussi que son jeune stagiaire me courtise davantage, mais ce qu'il ignore, c'est que Marco est exclusivement attiré par les garçons et que, pour donner le change, il ne sort en public qu'avec des filles.
Marco roule très vite dans la nuit et les bourrasques de vent. Il sait que j'aime ça et il veut me faire plaisir pour ce dernier jour de 2023.
- C'est la première fois qu’Anne-Charlotte organise une soirée pour la St Sylvestre, j'espère que ce sera sympa.
Je le rassure. Cette fille, qui appartient à une noble famille normande, est typique de ces personnes qui se soucient beaucoup de leur réputation. Tout sera donc parfait.
22h45. La fête au château.
A notre arrivée, la belle bâtisse (cf. récit n°3) est très illuminée, ce qui lui donne un air de fête malgré la météo peu clémente.
Les sbires qui gardent le portail sont impressionnants, mais notre sésame nous permet de le franchir sans problème et d'accéder à la fête. Au fond de la grande salle de réception, sur une estrade, trône un DJ qui semble très motivé pour lancer l'ambiance musicale de la soirée. Un buffet bien garni est proposé et plusieurs serveurs circulent entre les invités qui paraissent nombreux et souriants. Ce sont, pour la plupart, des fils et filles de notables du coin ainsi que des amis parisiens d'Anne-Charlotte.
Marco me présente à certaines de ses connaissances parmi lesquelles je reconnais celles et ceux qui fréquentent le centre équestre de mon oncle.
Cependant, il semble particulièrement content de retrouver un ancien camarade de son école de commerce ainsi que sa compagne. Nous allons tous les quatre nous installer à une table proche d'une haute fenêtre dont les vitres sont frappées par la pluie. Mais nous y prêtons peu d'attention car les boissons et les mets qui nous sont proposés sont dignes du cadre somptueux de la grande salle du château.
Sébastien est un jeune homme aussi dynamique et enjoué que son ami Marco, alors qu'Aude paraît beaucoup plus réservée. Même lorsqu’elle sourit aux plaisanteries des deux garçons, ses yeux conservent une certaine réserve, ce qui ne nuit pas à son charme de jolie rousse, bien au contraire…
En leur compagnie, j'ai l'impression que le temps file rapidement et agréablement. Je suis donc toute surprise lorsqu'on annonce qu'il ne reste plus qu'une minute avant minuit. Tout le monde se lève pour aller sur la terrasse afin d'assister au feu d'artifice.
Quelles organisatrice, cette Anne-Charlotte ! Il ne pleut même plus !
Minuit. Le feu d'artifice.
5, 4, 3, 2, 1… 2024 !
Bonne année !
Sur la terrasse, et ceci malgré l'humidité et la fraîcheur de la nuit, l'assemblée est transportée de joie. Tout le monde s'embrasse sans réelle distinction entre les connaissances et les inconnus.
Soudain, venu du fond du parc, une explosion retentit. C'est le feu d'artifice ! Chacune et chacun semble retourner en ******* et se met à crier ou applaudir lorsque les gerbes de lumière fleurissent dans le ciel.
Restée un peu derrière le reste des invités, tout près de l'encadrement de la fenêtre pour me protéger du froid, je participe sans retenue à l'euphorie générale quand j'entends une voix un peu hautaine que je reconnais immédiatement, celle d'Anne-Charlotte:
- Humm, tu as l'air de prendre beaucoup de plaisir à cette soirée, ma chère.
Sa main commerce alors à caresser de façon plutôt pressante l'une de mes fesses à travers le tissu de ma robe de soirée très ajustée.
Je reste comme tétanisée à ce contact qui me surprend autant qu'il me trouble.
- Je vois que tu n'as pas oublié les jouissances que tu as pu éprouver grâce à moi sur cette même terrasse…
- Je t'en prie… Arrête ! Quelqu'un pourrait te voir…
- Tu es bien innocente, ma chère ! Ici, la plupart de ceux qui nous côtoient ont, d'une façon ou d'une autre, assisté ou participé à mes turpitudes ! Et là, je suis ravie que tu aies voulu t'habiller avec une tenue si moulante et si courte, ce qui va me permettre de glisser mes doigts sans grande difficulté jusqu'aux profondeurs les plus secrètes de ta croupe ! Oh, en plus, tu portes un string ! Je vois que tu sais anticiper les plaisirs…
Je sens sa main qui plonge sans hésiter dans la raie de mes fesses afin d'entrer en contact avec mon anus. Si je désapprouve cette façon de s'introduire dans mon intimité sans se préoccuper de mon consentement, je ne parviens pas à m'y opposer réellement tant le doigtage opéré par la jeune femme s'avère efficace et excitant.
- Oui, serre bien les fesses. J'aime bien quand on résiste un peu, et ça n'en est que meilleur !
Je déteste ce ton dominateur et ironique, et pourtant je me surprends à me cambrer davantage afin de lui laisser la possibilité d'explorer plus en profondeur mon orifice devenu hyper-sensible.
C'est à ce moment qu'elle retire d'un coup son doigt, me laissant dans une soudaine frustration.
- Pas de chance ! C'est le bouquet final du feu d'artifice, et je dois reprendre mon rôle de maitresse de maison…
Anne-Charlotte, m’abandonnant toute pantelante, interpelle ses invités pour qu'ils regagnent l'intérieur où commencent les grandes libations au champagne.
Alors, je me laisse entraîner par mes trois amis qui veulent absolument danser et profiter de l'euphorie collective.
Le 1er janvier 2024, 1h30 du matin. Dans le secret du château.
Au bout d'un moment, je ressens néanmoins le besoin de m'écarter d'eux et de cette foule bruyante. Pour ce faire, je décide de me lancer dans une petite exploration solitaire du château.
Discrètement, je m'engage dans un escalier dérobé qui me mène à un couloir sombre, dont toutes les portes sont fermées à clé. J'essaie une nouvelle volée de marches vers les étages supérieurs, qui finalement ne semblent guère plus hospitaliers.
Déçue, je m'apprête à redescendre lorsque j’avise une lumière vers laquelle j'oriente mes pas.
Au bout d'un long corridor, j'arrive enfin à une porte légèrement entrebâillée… Piquée par la curiosité, je glisse un regard discret dans la chambre et, à ma grande surprise, je découvre Anne-Charlotte dans une position particulièrement obscène.
Sa robe de soirée est déchirée à la hauteur de sa poitrine, ce qui découvre l'un de ses seins. A genoux devant deux vigiles de l'entrée, elle leur fait une fellation pendant qu'un autre confrère en uniforme se masturbe tout en commentant crûment la situation.
Je ne peux détacher mon regard de cette scène impudique au cours de laquelle la jeune femme semble trouver d'autant plus de plaisir qu'elle est avilie par ses partenaires. Ils lui imposent en particulier des gorges profondes qui la conduisent tantôt au bord de l'écœurement, tantôt à des formes d'étouffement. Les deux hommes finissent par éjaculer dans sa bouche, sur son visage et sur son sein, puis prennent un malin plaisir à étaler leur sperme sur sa peau qu'ils frottent de leur gland tout poisseux. Ainsi, son fard fait progressivement d'horribles traînées noires sous ses yeux et son rouge à lèvres bave sur ses joues et son menton.
Lorsque le binôme de vigiles est satisfait, le troisième saisit brusquement la jeune femme . Il soulève sa robe, arrache sans vergogne sa culotte et la pénètre violemment en levrette, ce qui ne manque pas d'arracher un cri à Anne-Charlotte. Mais peu à peu, la souffrance initiale semble se transformer en gémissements de satisfaction, amplifiés en écho par les grognements assez bestiaux de l'homme en rut.
Toutes les phases de ce spectacle extrême me plongent dans un état ambigu de malaise et de fièvre érotique. Je ne peux m'empêcher de soulever le bas de ma robe, de faire glisser mon string jusqu'à mes chevilles et de caresser vigoureusement ma minette déjà bien humide.
Ai-je ouvert davantage la porte par mégarde ? Ai-je poussé un gémissement incontrôlé ? Toujours est-il que, soudain, Anne-Charlotte lève la main, ce qui interrompt le va-et-vient lubrique du vigile devenu soudain incroyablement docile. Elle se tourne alors vers moi et avec un sourire tout aussi sardonique que sa voix, elle me lance :
- Alors ma chère, le feu d'artifice ne t'a pas suffi ? Tu veux vraiment te vautrer grâce à moi dans le stupre pour fêter cette nouvelle année ! Car tu es exactement comme moi, toujours avide de plus de sexe , recherchant à repousser à chaque fois les limites de ton plaisir !
Je me mets à hurler :
- Non, non, ton cynisme me fait horreur ! Car toi tu gardes le contrôle, alors que moi je suis toujours dans l'angoisse d’être submergée par mes pulsions!
Mais en affirmant cela, suis-je vraiment sincère ?
Sous son regard implacable, j'ai l'impression d'être devenue une bête traquée, saisie par la vérité de ses paroles…
Je m'affole alors et ne pense plus qu'à la fuite. Et là, je manque de tomber car j'ai oublié le string qui entrave mes chevilles. Je l'abandonne au sol et je cours dans le couloir pour ensuite dévaler les escaliers.
Au moment où je franchis la dernière marche, je me trouve nez à nez avec Marco, qui, à mon étonnement, ne semble pas du tout remarquer mon trouble.
- Ah, te voilà ? Ça tombe bien. Comme la fête semble un peu dégénérer, Sébastien et Aude sont déjà partis. Et ils nous invitent à les rejoindre au calme dans le gîte qu'ils louent. Tu sais, c'est celui qui est juste à côté du centre équestre. Là, on pourra finir cette veillée du jour de l'an en faisant tranquillement rôtir des chamallows dans la cheminée.
Ce retour possible à la sérénité a le pouvoir de calmer mes nerfs presque sur le champ.
En traversant la salle de réception du château pour nous diriger vers la sortie, nous remarquons que le nombre des invités s'est réduit et que débute une nouvelle étape moins innocente de la soirée. Certains cachets colorés passent de main en main. Plusieurs convives manifestent une ivresse assez bruyante, voire agressive. Et, au milieu d'un groupe de mâles surexcités, une fille, perchée sur une table, mime une fellation avec une bouteille de champagne ; elle parvient même à faire jaillir sur son visage la mousse du vin effervescent à chaque fois que ses lèvres quittent le goulot…
Me retrouver enfin dans la cour, à l'air libre, même sous la bruine d'hiver, me fait pousser un soupir de soulagement.
2h30 du matin. Dans le calme trompeur du gîte.
Quelle satisfaction de nous retrouver tous le quatre dans le salon désuet du gîte rural, juste éclairé par une petite lampe près du canapé et par les flammes vigoureuses du bon feu de bois qui chauffe la grande cheminée. Les garçons, qui ont tombé leur veste de soirée, s'empiffrent joyeusement de chamallows grillés piqués au bout de brochettes métalliques.
Aude et moi raffolons modérément de cette gourmandise, pourtant à un moment, alors que Marco et Sébastien discutent amicalement sur le sofa, nous nous accroupissons toutes deux devant l’âtre afin de présenter une brochette à la flamme. Pour conserver mon équilibre, je suis obligée d'écarter largement mes genoux l'un de l'autre et je vois les yeux de ma nouvelle amie s'agrandir de stupeur. Ma courte robe qui s'est relevée et l'intensité de la lumière produite par le feu de cheminée lui ont permis de remarquer que mon sexe est nu.
C'est que, dans la quiétude ambiante, j'ai complètement oublié l'incident du string perdu. Rouge de confusion, je serre les genoux au risque de perdre l'équilibre. Pour me montrer qu'elle n'a pas vraiment été choquée par ce spectacle, Aude m'invite à la suivre à la cuisine afin de nous préparer un thé qui fera passer le goût trop sucré des chamallows. Là, avant même que j'essaie de me justifier, elle m'explique à mon grand soulagement qu'il lui est arrivé, par jeu, d’ôter sa culotte avant de sortir dans la rue ou d'aller dans un endroit public.
Mais lorsque nous revenons au salon, je la vois soudain se figer. Sa main, qui tient le mug, tremble affreusement au risque de renverser le liquide bouillant. Tout en la débarrassant de son thé, je regarde ce qui a pu ainsi la surprendre et je vois que, sur le canapé, Marco et Sébastien s'embrassent avidement sur la bouche. Je veux alors entraîner Aude hors de la pièce mais elle s'y refuse pour observer avec obstination la scène qui s'offre à nous. Son compagnon s'avère être le plus entreprenant car il déboutonne la chemise blanche de Marco et passe ses doigts sur son torse velu. Puis, toujours plus audacieux, il dégrafe la braguette, en extirpe la verge déjà bien tendue, qu'il masturbe tout en reprenant la séance de baisers goulus. Je me sens, quant à moi, autant troublée par le spectacle que m'offrent les deux garçons que par celui du visage de ma nouvelle amie, figé dans une contemplation hypnotique. Et ce n'est qu'au moment où de puissants jets de sperme jaillissent du sexe de Marco, qu'Aude se décide à quitter le salon.
Je la suis dans la chambre du gîte où elle se met à tourner en rond, très agitée.
- Tu veux qu’on parle de ce qu'on vient de voir ?
Alors, avec un flot de larmes, ses paroles se déversent comme un torrent :
- Tu sais, avec Sébastien, nous formons un couple vraiment uni… Nous faisons souvent l'amour, et il est doux et attentionné avec moi… D'ailleurs nous allons prochainement nous marier… Dès le début de notre relation, il m'a prévenu qu'il avait son ‘jardin secret’… Je veux lui laisser cette liberté sans intervenir dans cela, ni y participer… Je l'ai même observé en catimini à deux reprises dans une telle situation avec un homme… Ça ne me choque pas et même on peut dire que ce spectacle m'attire vraiment… Mais là, ça ne va plus ! J'avais tellement envie de commencer ces premières heures de l'année, nue dans ses bras… Je suis tellement déçue et jalouse qu'un autre me remplace !
Je l'aide à sécher ses larmes et je tente de la consoler comme je peux.
- Peut-être s'agit-il de l'affaire de quelques minutes entre eux ? Et puis, toi aussi, peut-être devrais-tu avoir ton ‘jardin secret ‘ ?
- Tu veux dire avec une autre femme ? Mais, je n'ai jamais fait cela ! tu vas me prendre pour une godiche…
-Mais non ! Jamais je ne pourrais avoir une idée pareille !
- Bon, en tout cas, tu as raison, je m'énerve peut-être pour rien… Ils ont sans doute déjà fini leur petite affaire…
Nous retournons au salon, mais la séance entre les deux hommes semble loin de s'achever. Marco est totalement nu, à quatre pattes sur le canapé alors que Sébastien, resté habillé avec le pantalon aux genoux, le sodomise vigoureusement. Cette fois, sa compagne fait immédiatement demi-tour pour revenir d'un pas pressé dans la chambre.
Elle tremble d'émotion et pleure de nouveau à chaudes larmes, mais son visage montre une résolution que je ne lui connaissais pas.
- Moi aussi je voudrais bien avoir mon ‘jardin secret ! Moi aussi je voudrais m'éclater pour commencer l'année ! Aide-moi, je t'en prie, aide-moi !
Alors, je la prends par les épaules et je commence par lécher à petits coups de langue le larmes qui perlent encore sur ses joues. Puis je lui fais de mignons bisous sur le front, les paupières, les commissures des lèvres et enfin sur la petite fossette qui creuse son menton.
Comme elle semble un peu rassérénée par ces gestes tendres, je lui propose que nous nous dénudions l'une face à l'autre, pour lui suggérer ainsi que malgré son inexpérience, nous sommes en fait des égales.
Nous nous déchaussons puis faisons simultanément glisser sur le sol nos robes de soirée. Aude a alors un petit rire:
- C'est vrai, j'avais oublié que tu avais de l'avance sur moi !
Et, très vite elle ôte sa culotte soyeuse. Nous nous regardons un moment en silence. La jeune femme à des formes légèrement potelées, sa chair est très blanche, sans doute très douce, parsemée de taches de rousseur en harmonie avec sa toison très abondante.
Pour reprendre un contact plus charnel avec elle, je lui suggère de venir dégrafer mon soutien-gorge, ce qu'elle fait après quelque hésitation.
- Oh ! Qu'ils sont mignons ! Tout ronds !
Lorsque je détache sa pièce de lingerie, je découvre quant à moi une poitrine plantureuse dans la chaleur de laquelle j'ai envie d'enfouir mon visage. Elle accepte que je réalise mon souhait et j'en profite pour ensuite téter ses mamelons très larges qui durcissent sensiblement à ce contact.
- Tu veux bien que nous gardions nos bas ? me demande-t-elle, je me sens plus désirable ainsi quand je suis nue…
Sans vraiment me laisser le temps de répondre, elle s'allonge alors sur le lit pour m'accueillir dans ses bras.
- Viens sur moi, me dit-elle, tu es si légère…
Je lui obéis puis je recommence à couvrir son visage de petits baisers mais lorsque mes lèvres entrent en contact avec les siennes, c'est elle qui ouvre la bouche et va chercher ma langue avec la sienne.
Reprenant à mon tour l'initiative, je mets en mouvement mon corps ce qui permet à nos seins de se caresser mutuellement ainsi qu'à mon pubis de se frotter au sien.
Au début, ses poils abondants forment un petit coussin broussailleux qui peu à peu, en s'humectant du mélange de nos liqueurs intimes, devient plus glissant. Pour intensifier nos sensations liées au frottement, Aude écarte légèrement ses cuisses ce qui me permet de réaliser des mouvements tantôt longitudinaux, tantôt en rotation. Ma partenaire renforce encore la sensualité de notre étreinte en empoignant chacune de mes fesses et en les malaxant vigoureusement ou en les écartant l'une de l'autre de façon excitante.
Nous parvenons finalement à nous satisfaire presque simultanément, ce qu’Aude manifeste par une série de délicieux miaulements de jouissance.
Mais, alors que peu à peu nous retrouvons un rythme de respiration plus apaisé, la jeune femme me bouscule brusquement et se redresse :
- Oh ! Mais tu es là mon chéri ?
Effectivement, Sébastien se dresse tout habillé face à nos nudités dans l'encadrement de la porte.
Aude balbutie alors :
- Tu comprends, je t'ai vu avec Marco sur le canapé et j'ai tellement eu peur de passer cette première nuit de l'année seule, sans la moindre caresse… J'ai voulu moi aussi avoir mon ‘jardin secret'.
- Et tu as eu parfaitement raison… Mais maintenant je suis là. Veux-tu encore de moi pour poursuivre cette nuit ?
Alors que je me lève précipitamment du lit et que je me rhabille fébrilement, je vois que pour toute réponse Aude, que je croyais pourtant si réservée, ouvre largement ses cuisses gainées de ses bas noirs et commence à se caresser lascivement devant son compagnon.
Ayant visiblement du mal à la quitter du regard, ce dernier se tourne néanmoins vers moi :
- Merci Anna de ce que tu as fait pour Aude. Souhaites-tu que je te raccompagne ? Car Marco s'est assoupi dans le salon, et il fait encore très noir dehors.
- Non, non… Je loge juste à côté, au centre équestre.
-Dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter une bonne année…
Je m'éclipse au plus vite, et au moment où je franchis la porte du gîte, j'entends:
- Oui mon chéri, prends-moi ! Prends-moi comme ça, ouiii…
Le coup de klaxon de la golf GTI provoque le hennissement de plusieurs chevaux dans les écuries. Mon oncle, depuis sa fenêtre, salue le chauffeur du véhicule. Je me précipite vers la portière déjà ouverte car il bruine et il vente. Marco, très élégant dans son costume de soirée, est au volant. Il me donne une bise en faisant semblant de protester car j'ai le nez tout mouillé. Mais il se rachète très vite en admirant ma tenue qui fera de moi, dit-il, la plus belle des invitées.
- Ne suis-je pas naturellement la plus belle ?
Taquin, il élude ma question en m’interrogeant à son tour :
- Au fait, tu n'as pas oublié ton carton d'invitation ? Anne-Charlotte a insisté. Si on ne le montre pas, ses vigiles ne nous laisseront pas entrer dans le château.
D'un ton enjoué, je lui réponds :
- Je l'ai mon Coco !
Marco ou Coco, ce sont les surnoms affectueux que ses amis donnent à Marc. Ses parents habitent non loin du centre équestre géré par mon oncle. Il a fait des études commerciales et poursuit actuellement sa formation auprès ce dernier qui songe à lui céder prochainement son entreprise. Marco n'est pas un excellent cavalier ; en revanche il a l'œil pour évaluer les équidés et il souhaite se spécialiser dans le négoce des chevaux de course, dont les prix atteignent parfois des niveaux exceptionnels.
Secrètement, mon oncle aimerait aussi que son jeune stagiaire me courtise davantage, mais ce qu'il ignore, c'est que Marco est exclusivement attiré par les garçons et que, pour donner le change, il ne sort en public qu'avec des filles.
Marco roule très vite dans la nuit et les bourrasques de vent. Il sait que j'aime ça et il veut me faire plaisir pour ce dernier jour de 2023.
- C'est la première fois qu’Anne-Charlotte organise une soirée pour la St Sylvestre, j'espère que ce sera sympa.
Je le rassure. Cette fille, qui appartient à une noble famille normande, est typique de ces personnes qui se soucient beaucoup de leur réputation. Tout sera donc parfait.
22h45. La fête au château.
A notre arrivée, la belle bâtisse (cf. récit n°3) est très illuminée, ce qui lui donne un air de fête malgré la météo peu clémente.
Les sbires qui gardent le portail sont impressionnants, mais notre sésame nous permet de le franchir sans problème et d'accéder à la fête. Au fond de la grande salle de réception, sur une estrade, trône un DJ qui semble très motivé pour lancer l'ambiance musicale de la soirée. Un buffet bien garni est proposé et plusieurs serveurs circulent entre les invités qui paraissent nombreux et souriants. Ce sont, pour la plupart, des fils et filles de notables du coin ainsi que des amis parisiens d'Anne-Charlotte.
Marco me présente à certaines de ses connaissances parmi lesquelles je reconnais celles et ceux qui fréquentent le centre équestre de mon oncle.
Cependant, il semble particulièrement content de retrouver un ancien camarade de son école de commerce ainsi que sa compagne. Nous allons tous les quatre nous installer à une table proche d'une haute fenêtre dont les vitres sont frappées par la pluie. Mais nous y prêtons peu d'attention car les boissons et les mets qui nous sont proposés sont dignes du cadre somptueux de la grande salle du château.
Sébastien est un jeune homme aussi dynamique et enjoué que son ami Marco, alors qu'Aude paraît beaucoup plus réservée. Même lorsqu’elle sourit aux plaisanteries des deux garçons, ses yeux conservent une certaine réserve, ce qui ne nuit pas à son charme de jolie rousse, bien au contraire…
En leur compagnie, j'ai l'impression que le temps file rapidement et agréablement. Je suis donc toute surprise lorsqu'on annonce qu'il ne reste plus qu'une minute avant minuit. Tout le monde se lève pour aller sur la terrasse afin d'assister au feu d'artifice.
Quelles organisatrice, cette Anne-Charlotte ! Il ne pleut même plus !
Minuit. Le feu d'artifice.
5, 4, 3, 2, 1… 2024 !
Bonne année !
Sur la terrasse, et ceci malgré l'humidité et la fraîcheur de la nuit, l'assemblée est transportée de joie. Tout le monde s'embrasse sans réelle distinction entre les connaissances et les inconnus.
Soudain, venu du fond du parc, une explosion retentit. C'est le feu d'artifice ! Chacune et chacun semble retourner en ******* et se met à crier ou applaudir lorsque les gerbes de lumière fleurissent dans le ciel.
Restée un peu derrière le reste des invités, tout près de l'encadrement de la fenêtre pour me protéger du froid, je participe sans retenue à l'euphorie générale quand j'entends une voix un peu hautaine que je reconnais immédiatement, celle d'Anne-Charlotte:
- Humm, tu as l'air de prendre beaucoup de plaisir à cette soirée, ma chère.
Sa main commerce alors à caresser de façon plutôt pressante l'une de mes fesses à travers le tissu de ma robe de soirée très ajustée.
Je reste comme tétanisée à ce contact qui me surprend autant qu'il me trouble.
- Je vois que tu n'as pas oublié les jouissances que tu as pu éprouver grâce à moi sur cette même terrasse…
- Je t'en prie… Arrête ! Quelqu'un pourrait te voir…
- Tu es bien innocente, ma chère ! Ici, la plupart de ceux qui nous côtoient ont, d'une façon ou d'une autre, assisté ou participé à mes turpitudes ! Et là, je suis ravie que tu aies voulu t'habiller avec une tenue si moulante et si courte, ce qui va me permettre de glisser mes doigts sans grande difficulté jusqu'aux profondeurs les plus secrètes de ta croupe ! Oh, en plus, tu portes un string ! Je vois que tu sais anticiper les plaisirs…
Je sens sa main qui plonge sans hésiter dans la raie de mes fesses afin d'entrer en contact avec mon anus. Si je désapprouve cette façon de s'introduire dans mon intimité sans se préoccuper de mon consentement, je ne parviens pas à m'y opposer réellement tant le doigtage opéré par la jeune femme s'avère efficace et excitant.
- Oui, serre bien les fesses. J'aime bien quand on résiste un peu, et ça n'en est que meilleur !
Je déteste ce ton dominateur et ironique, et pourtant je me surprends à me cambrer davantage afin de lui laisser la possibilité d'explorer plus en profondeur mon orifice devenu hyper-sensible.
C'est à ce moment qu'elle retire d'un coup son doigt, me laissant dans une soudaine frustration.
- Pas de chance ! C'est le bouquet final du feu d'artifice, et je dois reprendre mon rôle de maitresse de maison…
Anne-Charlotte, m’abandonnant toute pantelante, interpelle ses invités pour qu'ils regagnent l'intérieur où commencent les grandes libations au champagne.
Alors, je me laisse entraîner par mes trois amis qui veulent absolument danser et profiter de l'euphorie collective.
Le 1er janvier 2024, 1h30 du matin. Dans le secret du château.
Au bout d'un moment, je ressens néanmoins le besoin de m'écarter d'eux et de cette foule bruyante. Pour ce faire, je décide de me lancer dans une petite exploration solitaire du château.
Discrètement, je m'engage dans un escalier dérobé qui me mène à un couloir sombre, dont toutes les portes sont fermées à clé. J'essaie une nouvelle volée de marches vers les étages supérieurs, qui finalement ne semblent guère plus hospitaliers.
Déçue, je m'apprête à redescendre lorsque j’avise une lumière vers laquelle j'oriente mes pas.
Au bout d'un long corridor, j'arrive enfin à une porte légèrement entrebâillée… Piquée par la curiosité, je glisse un regard discret dans la chambre et, à ma grande surprise, je découvre Anne-Charlotte dans une position particulièrement obscène.
Sa robe de soirée est déchirée à la hauteur de sa poitrine, ce qui découvre l'un de ses seins. A genoux devant deux vigiles de l'entrée, elle leur fait une fellation pendant qu'un autre confrère en uniforme se masturbe tout en commentant crûment la situation.
Je ne peux détacher mon regard de cette scène impudique au cours de laquelle la jeune femme semble trouver d'autant plus de plaisir qu'elle est avilie par ses partenaires. Ils lui imposent en particulier des gorges profondes qui la conduisent tantôt au bord de l'écœurement, tantôt à des formes d'étouffement. Les deux hommes finissent par éjaculer dans sa bouche, sur son visage et sur son sein, puis prennent un malin plaisir à étaler leur sperme sur sa peau qu'ils frottent de leur gland tout poisseux. Ainsi, son fard fait progressivement d'horribles traînées noires sous ses yeux et son rouge à lèvres bave sur ses joues et son menton.
Lorsque le binôme de vigiles est satisfait, le troisième saisit brusquement la jeune femme . Il soulève sa robe, arrache sans vergogne sa culotte et la pénètre violemment en levrette, ce qui ne manque pas d'arracher un cri à Anne-Charlotte. Mais peu à peu, la souffrance initiale semble se transformer en gémissements de satisfaction, amplifiés en écho par les grognements assez bestiaux de l'homme en rut.
Toutes les phases de ce spectacle extrême me plongent dans un état ambigu de malaise et de fièvre érotique. Je ne peux m'empêcher de soulever le bas de ma robe, de faire glisser mon string jusqu'à mes chevilles et de caresser vigoureusement ma minette déjà bien humide.
Ai-je ouvert davantage la porte par mégarde ? Ai-je poussé un gémissement incontrôlé ? Toujours est-il que, soudain, Anne-Charlotte lève la main, ce qui interrompt le va-et-vient lubrique du vigile devenu soudain incroyablement docile. Elle se tourne alors vers moi et avec un sourire tout aussi sardonique que sa voix, elle me lance :
- Alors ma chère, le feu d'artifice ne t'a pas suffi ? Tu veux vraiment te vautrer grâce à moi dans le stupre pour fêter cette nouvelle année ! Car tu es exactement comme moi, toujours avide de plus de sexe , recherchant à repousser à chaque fois les limites de ton plaisir !
Je me mets à hurler :
- Non, non, ton cynisme me fait horreur ! Car toi tu gardes le contrôle, alors que moi je suis toujours dans l'angoisse d’être submergée par mes pulsions!
Mais en affirmant cela, suis-je vraiment sincère ?
Sous son regard implacable, j'ai l'impression d'être devenue une bête traquée, saisie par la vérité de ses paroles…
Je m'affole alors et ne pense plus qu'à la fuite. Et là, je manque de tomber car j'ai oublié le string qui entrave mes chevilles. Je l'abandonne au sol et je cours dans le couloir pour ensuite dévaler les escaliers.
Au moment où je franchis la dernière marche, je me trouve nez à nez avec Marco, qui, à mon étonnement, ne semble pas du tout remarquer mon trouble.
- Ah, te voilà ? Ça tombe bien. Comme la fête semble un peu dégénérer, Sébastien et Aude sont déjà partis. Et ils nous invitent à les rejoindre au calme dans le gîte qu'ils louent. Tu sais, c'est celui qui est juste à côté du centre équestre. Là, on pourra finir cette veillée du jour de l'an en faisant tranquillement rôtir des chamallows dans la cheminée.
Ce retour possible à la sérénité a le pouvoir de calmer mes nerfs presque sur le champ.
En traversant la salle de réception du château pour nous diriger vers la sortie, nous remarquons que le nombre des invités s'est réduit et que débute une nouvelle étape moins innocente de la soirée. Certains cachets colorés passent de main en main. Plusieurs convives manifestent une ivresse assez bruyante, voire agressive. Et, au milieu d'un groupe de mâles surexcités, une fille, perchée sur une table, mime une fellation avec une bouteille de champagne ; elle parvient même à faire jaillir sur son visage la mousse du vin effervescent à chaque fois que ses lèvres quittent le goulot…
Me retrouver enfin dans la cour, à l'air libre, même sous la bruine d'hiver, me fait pousser un soupir de soulagement.
2h30 du matin. Dans le calme trompeur du gîte.
Quelle satisfaction de nous retrouver tous le quatre dans le salon désuet du gîte rural, juste éclairé par une petite lampe près du canapé et par les flammes vigoureuses du bon feu de bois qui chauffe la grande cheminée. Les garçons, qui ont tombé leur veste de soirée, s'empiffrent joyeusement de chamallows grillés piqués au bout de brochettes métalliques.
Aude et moi raffolons modérément de cette gourmandise, pourtant à un moment, alors que Marco et Sébastien discutent amicalement sur le sofa, nous nous accroupissons toutes deux devant l’âtre afin de présenter une brochette à la flamme. Pour conserver mon équilibre, je suis obligée d'écarter largement mes genoux l'un de l'autre et je vois les yeux de ma nouvelle amie s'agrandir de stupeur. Ma courte robe qui s'est relevée et l'intensité de la lumière produite par le feu de cheminée lui ont permis de remarquer que mon sexe est nu.
C'est que, dans la quiétude ambiante, j'ai complètement oublié l'incident du string perdu. Rouge de confusion, je serre les genoux au risque de perdre l'équilibre. Pour me montrer qu'elle n'a pas vraiment été choquée par ce spectacle, Aude m'invite à la suivre à la cuisine afin de nous préparer un thé qui fera passer le goût trop sucré des chamallows. Là, avant même que j'essaie de me justifier, elle m'explique à mon grand soulagement qu'il lui est arrivé, par jeu, d’ôter sa culotte avant de sortir dans la rue ou d'aller dans un endroit public.
Mais lorsque nous revenons au salon, je la vois soudain se figer. Sa main, qui tient le mug, tremble affreusement au risque de renverser le liquide bouillant. Tout en la débarrassant de son thé, je regarde ce qui a pu ainsi la surprendre et je vois que, sur le canapé, Marco et Sébastien s'embrassent avidement sur la bouche. Je veux alors entraîner Aude hors de la pièce mais elle s'y refuse pour observer avec obstination la scène qui s'offre à nous. Son compagnon s'avère être le plus entreprenant car il déboutonne la chemise blanche de Marco et passe ses doigts sur son torse velu. Puis, toujours plus audacieux, il dégrafe la braguette, en extirpe la verge déjà bien tendue, qu'il masturbe tout en reprenant la séance de baisers goulus. Je me sens, quant à moi, autant troublée par le spectacle que m'offrent les deux garçons que par celui du visage de ma nouvelle amie, figé dans une contemplation hypnotique. Et ce n'est qu'au moment où de puissants jets de sperme jaillissent du sexe de Marco, qu'Aude se décide à quitter le salon.
Je la suis dans la chambre du gîte où elle se met à tourner en rond, très agitée.
- Tu veux qu’on parle de ce qu'on vient de voir ?
Alors, avec un flot de larmes, ses paroles se déversent comme un torrent :
- Tu sais, avec Sébastien, nous formons un couple vraiment uni… Nous faisons souvent l'amour, et il est doux et attentionné avec moi… D'ailleurs nous allons prochainement nous marier… Dès le début de notre relation, il m'a prévenu qu'il avait son ‘jardin secret’… Je veux lui laisser cette liberté sans intervenir dans cela, ni y participer… Je l'ai même observé en catimini à deux reprises dans une telle situation avec un homme… Ça ne me choque pas et même on peut dire que ce spectacle m'attire vraiment… Mais là, ça ne va plus ! J'avais tellement envie de commencer ces premières heures de l'année, nue dans ses bras… Je suis tellement déçue et jalouse qu'un autre me remplace !
Je l'aide à sécher ses larmes et je tente de la consoler comme je peux.
- Peut-être s'agit-il de l'affaire de quelques minutes entre eux ? Et puis, toi aussi, peut-être devrais-tu avoir ton ‘jardin secret ‘ ?
- Tu veux dire avec une autre femme ? Mais, je n'ai jamais fait cela ! tu vas me prendre pour une godiche…
-Mais non ! Jamais je ne pourrais avoir une idée pareille !
- Bon, en tout cas, tu as raison, je m'énerve peut-être pour rien… Ils ont sans doute déjà fini leur petite affaire…
Nous retournons au salon, mais la séance entre les deux hommes semble loin de s'achever. Marco est totalement nu, à quatre pattes sur le canapé alors que Sébastien, resté habillé avec le pantalon aux genoux, le sodomise vigoureusement. Cette fois, sa compagne fait immédiatement demi-tour pour revenir d'un pas pressé dans la chambre.
Elle tremble d'émotion et pleure de nouveau à chaudes larmes, mais son visage montre une résolution que je ne lui connaissais pas.
- Moi aussi je voudrais bien avoir mon ‘jardin secret ! Moi aussi je voudrais m'éclater pour commencer l'année ! Aide-moi, je t'en prie, aide-moi !
Alors, je la prends par les épaules et je commence par lécher à petits coups de langue le larmes qui perlent encore sur ses joues. Puis je lui fais de mignons bisous sur le front, les paupières, les commissures des lèvres et enfin sur la petite fossette qui creuse son menton.
Comme elle semble un peu rassérénée par ces gestes tendres, je lui propose que nous nous dénudions l'une face à l'autre, pour lui suggérer ainsi que malgré son inexpérience, nous sommes en fait des égales.
Nous nous déchaussons puis faisons simultanément glisser sur le sol nos robes de soirée. Aude a alors un petit rire:
- C'est vrai, j'avais oublié que tu avais de l'avance sur moi !
Et, très vite elle ôte sa culotte soyeuse. Nous nous regardons un moment en silence. La jeune femme à des formes légèrement potelées, sa chair est très blanche, sans doute très douce, parsemée de taches de rousseur en harmonie avec sa toison très abondante.
Pour reprendre un contact plus charnel avec elle, je lui suggère de venir dégrafer mon soutien-gorge, ce qu'elle fait après quelque hésitation.
- Oh ! Qu'ils sont mignons ! Tout ronds !
Lorsque je détache sa pièce de lingerie, je découvre quant à moi une poitrine plantureuse dans la chaleur de laquelle j'ai envie d'enfouir mon visage. Elle accepte que je réalise mon souhait et j'en profite pour ensuite téter ses mamelons très larges qui durcissent sensiblement à ce contact.
- Tu veux bien que nous gardions nos bas ? me demande-t-elle, je me sens plus désirable ainsi quand je suis nue…
Sans vraiment me laisser le temps de répondre, elle s'allonge alors sur le lit pour m'accueillir dans ses bras.
- Viens sur moi, me dit-elle, tu es si légère…
Je lui obéis puis je recommence à couvrir son visage de petits baisers mais lorsque mes lèvres entrent en contact avec les siennes, c'est elle qui ouvre la bouche et va chercher ma langue avec la sienne.
Reprenant à mon tour l'initiative, je mets en mouvement mon corps ce qui permet à nos seins de se caresser mutuellement ainsi qu'à mon pubis de se frotter au sien.
Au début, ses poils abondants forment un petit coussin broussailleux qui peu à peu, en s'humectant du mélange de nos liqueurs intimes, devient plus glissant. Pour intensifier nos sensations liées au frottement, Aude écarte légèrement ses cuisses ce qui me permet de réaliser des mouvements tantôt longitudinaux, tantôt en rotation. Ma partenaire renforce encore la sensualité de notre étreinte en empoignant chacune de mes fesses et en les malaxant vigoureusement ou en les écartant l'une de l'autre de façon excitante.
Nous parvenons finalement à nous satisfaire presque simultanément, ce qu’Aude manifeste par une série de délicieux miaulements de jouissance.
Mais, alors que peu à peu nous retrouvons un rythme de respiration plus apaisé, la jeune femme me bouscule brusquement et se redresse :
- Oh ! Mais tu es là mon chéri ?
Effectivement, Sébastien se dresse tout habillé face à nos nudités dans l'encadrement de la porte.
Aude balbutie alors :
- Tu comprends, je t'ai vu avec Marco sur le canapé et j'ai tellement eu peur de passer cette première nuit de l'année seule, sans la moindre caresse… J'ai voulu moi aussi avoir mon ‘jardin secret'.
- Et tu as eu parfaitement raison… Mais maintenant je suis là. Veux-tu encore de moi pour poursuivre cette nuit ?
Alors que je me lève précipitamment du lit et que je me rhabille fébrilement, je vois que pour toute réponse Aude, que je croyais pourtant si réservée, ouvre largement ses cuisses gainées de ses bas noirs et commence à se caresser lascivement devant son compagnon.
Ayant visiblement du mal à la quitter du regard, ce dernier se tourne néanmoins vers moi :
- Merci Anna de ce que tu as fait pour Aude. Souhaites-tu que je te raccompagne ? Car Marco s'est assoupi dans le salon, et il fait encore très noir dehors.
- Non, non… Je loge juste à côté, au centre équestre.
-Dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter une bonne année…
Je m'éclipse au plus vite, et au moment où je franchis la porte du gîte, j'entends:
- Oui mon chéri, prends-moi ! Prends-moi comme ça, ouiii…
1 年 前