J'ai joui ce matin
C'était au début de l'été. Le 23 juin je crois.
Aujourd'hui, je crois que j'ai joui comme jamais je ne l'avais fait avant : Sans bander, sans aucun liquide préséminal, sans sperme. Il pârait que c'est comme ça après l'opération. Je suis heureux, j'ai ressenti quelque chose …
C'était un examen de routine. Mon médecin ne savait même pas que c'était lui MON médecin. Je ne me plaignais pas de grand-chose quand j'ai pris mon rendez-vous, juste un problème infectieux localisé et assez banal.
C'est lundi, il y a dix jours qu'on m'a enlevé la sonde urinaire. J'ai passé la journée hospitalisé pour prendre au mieux conscience de mon incapacité à maîtriser ma continence.
Évidemment, comme il ne me vois pas souvent, il m'a fait un bilan sanguin. De ceux que l'on fait pratiquer à un cinquantenaire.
Depuis quelques jours à peine, je la maîtrise mais il faut être vigilent à chaque déplacement, prévoir la contraction périnéale afin de bloquer le mieux possible l'unique sphincter que l'on m'a laissé. J'avais été prévenu. La rééducation devrait être longue.
Lorsque mon médecin a reçu les résultats de ma prise de sang, il voulu me revoir. Je suis dans la partie, je savais pourquoi. Les PSA n'étaient pas très élevés mais ils avaient augmenté depuis la précédente analyse l'an dernier.
Mon chirurgien a trouvé les suites opératoires très classiques. Chaque jour on m'a retiré un dispositif est au bout de cinq jours, j'ai été autorisé a passer le weekend chez moi, sonde urinaire en place.
Arnaud, c'est mon médecin, m'a vite proposé de prendre rendez-vous avec un urologue. Une PSA qui grimpe, c'est pas normal.
« L'opération s'est bien passée » m'a-t-il dit ce 9 novembre 2015 en fin de journée après 4h30 de travail et ma reprise de conscience.
Rendez-vous fin juillet chez mon urologue. Prélèvement trois jours avant de partir en vacances à vélo, 15 ponctions qui gâchent quelque peu mon périple tant attendu le long de la côte atlantique.
Je ne vois plus mon médecin. C'est le spécialiste qui s'occupe de moi.
Le diagnostic est confirmé le lendemain de mon retour. « Je vous opérerai le 9 novembre, vous rentrez en clinique le 8 ».
J'avais un cancer. J'ai joui ce matin. Je revis.
Aujourd'hui, je crois que j'ai joui comme jamais je ne l'avais fait avant : Sans bander, sans aucun liquide préséminal, sans sperme. Il pârait que c'est comme ça après l'opération. Je suis heureux, j'ai ressenti quelque chose …
C'était un examen de routine. Mon médecin ne savait même pas que c'était lui MON médecin. Je ne me plaignais pas de grand-chose quand j'ai pris mon rendez-vous, juste un problème infectieux localisé et assez banal.
C'est lundi, il y a dix jours qu'on m'a enlevé la sonde urinaire. J'ai passé la journée hospitalisé pour prendre au mieux conscience de mon incapacité à maîtriser ma continence.
Évidemment, comme il ne me vois pas souvent, il m'a fait un bilan sanguin. De ceux que l'on fait pratiquer à un cinquantenaire.
Depuis quelques jours à peine, je la maîtrise mais il faut être vigilent à chaque déplacement, prévoir la contraction périnéale afin de bloquer le mieux possible l'unique sphincter que l'on m'a laissé. J'avais été prévenu. La rééducation devrait être longue.
Lorsque mon médecin a reçu les résultats de ma prise de sang, il voulu me revoir. Je suis dans la partie, je savais pourquoi. Les PSA n'étaient pas très élevés mais ils avaient augmenté depuis la précédente analyse l'an dernier.
Mon chirurgien a trouvé les suites opératoires très classiques. Chaque jour on m'a retiré un dispositif est au bout de cinq jours, j'ai été autorisé a passer le weekend chez moi, sonde urinaire en place.
Arnaud, c'est mon médecin, m'a vite proposé de prendre rendez-vous avec un urologue. Une PSA qui grimpe, c'est pas normal.
« L'opération s'est bien passée » m'a-t-il dit ce 9 novembre 2015 en fin de journée après 4h30 de travail et ma reprise de conscience.
Rendez-vous fin juillet chez mon urologue. Prélèvement trois jours avant de partir en vacances à vélo, 15 ponctions qui gâchent quelque peu mon périple tant attendu le long de la côte atlantique.
Je ne vois plus mon médecin. C'est le spécialiste qui s'occupe de moi.
Le diagnostic est confirmé le lendemain de mon retour. « Je vous opérerai le 9 novembre, vous rentrez en clinique le 8 ».
J'avais un cancer. J'ai joui ce matin. Je revis.
9 年 前
Dear Hervé, I hope all of us can help you to find your serenity again!
Let's keep in touch!
Bisous!