Week-end à Londres (4)
J’avais peur. Oui, très peur d’entrer seule dans le restaurant de l’hôtel pour y retrouver mon ami. La première chose, c’est que je savais pertinemment que la plupart des regards des clients présents dans la salle allaient fondre dans ma direction (du moins, c’est ce que je m’imaginais). Peur aussi de me retrouver sans aucune protection sans vraiment comprendre pourquoi il avait insisté pour que je fasse mon entrée seule (avait-il honte de moi ? Dans ce cas, pourquoi m’inviter à venir le rejoindre dans cette salle?)
Nous aurions pu nous faire servir notre repas dans la chambre… Et peur, enfin, de ne pas trouver le menu trop à mon goût (il faut dire que j’avais une faim de loup). Bon pour ne pas prendre trop de risques inconsidérés, je m’étais vêtue de façon un peu moins provocante que dans la première partie de cette soirée et j’avais bien fait attention à ne pas chausser des escarpins à talons trop hauts, histoire d’assurer ma démarche. Voilà pourquoi, quand un portier m’ouvrit la porte du restaurant en se fendant d’un large sourire commercial, je fis quelques pas hésitants en m’apprêtant à entrer dans cette salle comme dans une arène. Allons ! Un peu de courage ! S’ils voulaient un combat : et bien, soit, ils allaient l’avoir, et tant pis si j’y laissait quelques plumes ! Il n’était plus temps de reculer.
Je me souviens que la toute première sensation qui traversa mon esprit fût celle d’un profond silence. Ainsi, je m’étais trompée, le public n’avait pas fait le déplacement en nombre pour me voir sombrer, pensais-je en jetant un regard circulaire dans la salle. Je soupirais de soulagement en constatant que seules quelques tables étaient occupées . J’aperçus celle de mon ami, près d’une grande baie vitrée, et me dirigeait d’un pas assuré dans sa direction. Le trajet se fit sans grand problème, c’est à peine si je dus affronter le regard incisif d’une rombière le cou enroulé de plusieurs rangs de perles. Juste avant de toucher enfin au but, un vieil homme à la tonsure de moine me fit un clin d’oeil très discret, en profitant probablement du relâchement de la femme assise en face de lui, trop occupée à décortiquer une langouste. Mon Dieu, qu’est-ce que j’avais faim !
Mon ami se leva dès que j’approchais de sa table. Un serveur apparut comme par magie derrière mon dos et me présenta une chaise avec un grand dossier. Je me laissais tomber en pensant avec un grand soulagement que la première partie de l’épreuve était enfin achevée.
-J’ai pris la liberté de commander du champagne, me dit mon hôte en levant sa flûte.
J’attrapais la mienne et l’imitai avant de lamper une bonne rasade. La fraîcheur et la puissance du nectar des Dieux me revigora. Puis, en découvrant un troisième couvert entre nous deux , je demandai :
-Vous ne m’aviez pas annoncé qu’une de vos délicieuses amies que j’ai pu admirer dans vos vidéos allait nous rejoindre ?
Pour toute réponse, mon compagnon me fit un très joli et très furtif clin d’oeil. Devant mon expression étonnée, il ajouta, en se penchant vers moi :
-Pour tout vous dire, ma chère, elle est déjà parmi nous…
Je pris sa réponse pour de l’humour britannique, mais il ajouta :
-D’ailleurs, la voici...
Il n’avait pas achevé sa phrase que je sentis tout d’un coup une main se poser sur mon genou. Certes, cette main n’avait fait que me toucher délicatement, je dirais même m’effleurer, mais elle remontait maintenant aussi délicatement sous ma robe. Mais, tout de même, je sursautai. J’amorçai aussitôt un geste de recul et voulu plonger mon regard sous cette table. Mais, je n’en eu pas le temps. Mon vis à vis posa ses mains sur les miennes et m’empêcha de faire le moindre geste. Son sourire se voulait rassurant. Dans un cas comme celui-là, la première réaction est, bien entendu de jeter un regard circulaire sur l’assemblée pour s’assurer que personne n’assistait à cette scène inattendue. La réponse fut non ! Les convives mangeaient , buvaient, bavardaient, sans se préoccuper le moins du monde de ce spectacle improvisé. La femme de la langouste combattait toujours avec le crustacé et son compagnon avait le nez plongé dans une pinte de bière. Oh ! Maintenant, c’était deux mains qui faisaient glisser ma culotte. Je dois bien vous l’avouer, ces mains m’électrisait totalement. Etais-ce leur chaleur, leur douceur ou alors le danger qui me plongeaient dans cet état ? Peut-être bien la combinaison des trois.
Mon hôte me caressai les mains et les poignets, observant avec un regard acéré mes réactions. Pour tous le monde, nous étions un couple qui échangeait des mots doux. Je décidai de me laisser aller. Je soupirais et écartais un peu mes jambes. Mais, le danger me rattrapa aussitôt. Un maître d’hôtel se présenta avec les menus en main. Malheur ! Nous allions tout droit vers un incident diplomatique. Ouf ! Fausse alerte. Mon ami lui demanda de revenir plus tard et, grâce à une figure digne de celle d’un patineur, l’employé discret pivota et repartit dans l’autre sens. Mais, je n’étais pas tranquille pour autant. Les mains me masturbaient maintenant et j’avais beaucoup de mal à rester de marbre. Pour tout dire, c’était impossible. Percevant mon trouble, mon ami, sans cesser de me caresser les mains (comme on le fait souvent à enfant pour l’apaiser) engagea la conversation. J’avoue que je n’avais aucune idée de ce dont il m’entretenait : le Brexit, le dernier-né de la famille royale ou le duel final pour le titre de champion d’Angleterre de football, non, aucune idée, je ne cessai de fixer ses yeux malicieux.
Lorsqu’une bouche chaude et gourmande remplaça les mains et goba mon sexe tendu, je laissais échapper un petit cri pointu. Bien que noyé dans le flot des conversations, j’étais tout de même persuadée que ce cri allait sceller ma perte ! Et bien non, c’est à peine si la rombière aux colliers de perle tourna son regard bovin dans ma direction. Je me laissai aller sur le dossier de la chaise et fermait les yeux.
Décidément, c’est bien sous la table, que se déroulait le vrai spectacle. Une langue chaude et glissante n’en finissait pas de goûter ma bite. Puis, la bouche prenait le relais. Et quelle bouche ! Un délice ! Une merveille ! Une bouche britannique sur une bite française, rien de tel pour sceller l’entente cordiale ! Puis, vint le moment crucial. Je sentis que j’allais honorer cette bouche invisible comme elle le méritait. Dans un geste prompt, j’attrapais ma serviette et la plaquait sur ma bouche. Quand j’éjaculais (à peine quelques secondes plus tard) mes râles furent donc étouffés. Ne pas voir, mais imaginer seulement, le résultat de cette merveilleuse fellation m’excita d’avantage. En dessous, la langue nettoyait mon entrecuisse avec une assiduité rare. Puis, je laissais tomber la serviette et poussai un profond soupir.
A peine avais-je retrouvé mon calme que je posai l’inévitable question qui venait de prendre naissance dans mon esprit cartésien de bonne française:
-Mais, comment va-t-elle faire pour sortir ?
-Never mine.. répondit mon ami. Vous regardez de ce côté ( en me désignant d’un geste la droite de la salle) et moi de l’autre.. Ok ?
J’obéissais en constatant que, de mon côté, la table de la rombière était maintenant délaissée et, que de celui de mon hôte, les clients des deux dernières tables occupées ne regardaient pas dans notre direction. En une fraction de seconde, l’amie (cette merveilleuse amie) se matérialisa entre nous deux.
-Je vous présente X, glissa l’homme..
-Je souriais à celle qui venait d’apparaître comme dans un songe. Mais, ce n’était pas un rêve, croyez-moi. Elle me rendit mon sourire et me caressa la main. Je pouvais maintenant coller une image bien réelle à ma douce bienfaitrice, mais aussi à celle qui avait tant enchanté ma solitude, pendant les longues périodes passées à visionner les vidéos.
-Mais, il me semble que vous avez déjà fait connaissance, ajouta malicieusement l’homme. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir , mesdames ?
-Manger !
(Nos deux voix s’étaient confondues). Nous nous mîmes à rire et nous nous embrassâmes.
(A suivre)
Nous aurions pu nous faire servir notre repas dans la chambre… Et peur, enfin, de ne pas trouver le menu trop à mon goût (il faut dire que j’avais une faim de loup). Bon pour ne pas prendre trop de risques inconsidérés, je m’étais vêtue de façon un peu moins provocante que dans la première partie de cette soirée et j’avais bien fait attention à ne pas chausser des escarpins à talons trop hauts, histoire d’assurer ma démarche. Voilà pourquoi, quand un portier m’ouvrit la porte du restaurant en se fendant d’un large sourire commercial, je fis quelques pas hésitants en m’apprêtant à entrer dans cette salle comme dans une arène. Allons ! Un peu de courage ! S’ils voulaient un combat : et bien, soit, ils allaient l’avoir, et tant pis si j’y laissait quelques plumes ! Il n’était plus temps de reculer.
Je me souviens que la toute première sensation qui traversa mon esprit fût celle d’un profond silence. Ainsi, je m’étais trompée, le public n’avait pas fait le déplacement en nombre pour me voir sombrer, pensais-je en jetant un regard circulaire dans la salle. Je soupirais de soulagement en constatant que seules quelques tables étaient occupées . J’aperçus celle de mon ami, près d’une grande baie vitrée, et me dirigeait d’un pas assuré dans sa direction. Le trajet se fit sans grand problème, c’est à peine si je dus affronter le regard incisif d’une rombière le cou enroulé de plusieurs rangs de perles. Juste avant de toucher enfin au but, un vieil homme à la tonsure de moine me fit un clin d’oeil très discret, en profitant probablement du relâchement de la femme assise en face de lui, trop occupée à décortiquer une langouste. Mon Dieu, qu’est-ce que j’avais faim !
Mon ami se leva dès que j’approchais de sa table. Un serveur apparut comme par magie derrière mon dos et me présenta une chaise avec un grand dossier. Je me laissais tomber en pensant avec un grand soulagement que la première partie de l’épreuve était enfin achevée.
-J’ai pris la liberté de commander du champagne, me dit mon hôte en levant sa flûte.
J’attrapais la mienne et l’imitai avant de lamper une bonne rasade. La fraîcheur et la puissance du nectar des Dieux me revigora. Puis, en découvrant un troisième couvert entre nous deux , je demandai :
-Vous ne m’aviez pas annoncé qu’une de vos délicieuses amies que j’ai pu admirer dans vos vidéos allait nous rejoindre ?
Pour toute réponse, mon compagnon me fit un très joli et très furtif clin d’oeil. Devant mon expression étonnée, il ajouta, en se penchant vers moi :
-Pour tout vous dire, ma chère, elle est déjà parmi nous…
Je pris sa réponse pour de l’humour britannique, mais il ajouta :
-D’ailleurs, la voici...
Il n’avait pas achevé sa phrase que je sentis tout d’un coup une main se poser sur mon genou. Certes, cette main n’avait fait que me toucher délicatement, je dirais même m’effleurer, mais elle remontait maintenant aussi délicatement sous ma robe. Mais, tout de même, je sursautai. J’amorçai aussitôt un geste de recul et voulu plonger mon regard sous cette table. Mais, je n’en eu pas le temps. Mon vis à vis posa ses mains sur les miennes et m’empêcha de faire le moindre geste. Son sourire se voulait rassurant. Dans un cas comme celui-là, la première réaction est, bien entendu de jeter un regard circulaire sur l’assemblée pour s’assurer que personne n’assistait à cette scène inattendue. La réponse fut non ! Les convives mangeaient , buvaient, bavardaient, sans se préoccuper le moins du monde de ce spectacle improvisé. La femme de la langouste combattait toujours avec le crustacé et son compagnon avait le nez plongé dans une pinte de bière. Oh ! Maintenant, c’était deux mains qui faisaient glisser ma culotte. Je dois bien vous l’avouer, ces mains m’électrisait totalement. Etais-ce leur chaleur, leur douceur ou alors le danger qui me plongeaient dans cet état ? Peut-être bien la combinaison des trois.
Mon hôte me caressai les mains et les poignets, observant avec un regard acéré mes réactions. Pour tous le monde, nous étions un couple qui échangeait des mots doux. Je décidai de me laisser aller. Je soupirais et écartais un peu mes jambes. Mais, le danger me rattrapa aussitôt. Un maître d’hôtel se présenta avec les menus en main. Malheur ! Nous allions tout droit vers un incident diplomatique. Ouf ! Fausse alerte. Mon ami lui demanda de revenir plus tard et, grâce à une figure digne de celle d’un patineur, l’employé discret pivota et repartit dans l’autre sens. Mais, je n’étais pas tranquille pour autant. Les mains me masturbaient maintenant et j’avais beaucoup de mal à rester de marbre. Pour tout dire, c’était impossible. Percevant mon trouble, mon ami, sans cesser de me caresser les mains (comme on le fait souvent à enfant pour l’apaiser) engagea la conversation. J’avoue que je n’avais aucune idée de ce dont il m’entretenait : le Brexit, le dernier-né de la famille royale ou le duel final pour le titre de champion d’Angleterre de football, non, aucune idée, je ne cessai de fixer ses yeux malicieux.
Lorsqu’une bouche chaude et gourmande remplaça les mains et goba mon sexe tendu, je laissais échapper un petit cri pointu. Bien que noyé dans le flot des conversations, j’étais tout de même persuadée que ce cri allait sceller ma perte ! Et bien non, c’est à peine si la rombière aux colliers de perle tourna son regard bovin dans ma direction. Je me laissai aller sur le dossier de la chaise et fermait les yeux.
Décidément, c’est bien sous la table, que se déroulait le vrai spectacle. Une langue chaude et glissante n’en finissait pas de goûter ma bite. Puis, la bouche prenait le relais. Et quelle bouche ! Un délice ! Une merveille ! Une bouche britannique sur une bite française, rien de tel pour sceller l’entente cordiale ! Puis, vint le moment crucial. Je sentis que j’allais honorer cette bouche invisible comme elle le méritait. Dans un geste prompt, j’attrapais ma serviette et la plaquait sur ma bouche. Quand j’éjaculais (à peine quelques secondes plus tard) mes râles furent donc étouffés. Ne pas voir, mais imaginer seulement, le résultat de cette merveilleuse fellation m’excita d’avantage. En dessous, la langue nettoyait mon entrecuisse avec une assiduité rare. Puis, je laissais tomber la serviette et poussai un profond soupir.
A peine avais-je retrouvé mon calme que je posai l’inévitable question qui venait de prendre naissance dans mon esprit cartésien de bonne française:
-Mais, comment va-t-elle faire pour sortir ?
-Never mine.. répondit mon ami. Vous regardez de ce côté ( en me désignant d’un geste la droite de la salle) et moi de l’autre.. Ok ?
J’obéissais en constatant que, de mon côté, la table de la rombière était maintenant délaissée et, que de celui de mon hôte, les clients des deux dernières tables occupées ne regardaient pas dans notre direction. En une fraction de seconde, l’amie (cette merveilleuse amie) se matérialisa entre nous deux.
-Je vous présente X, glissa l’homme..
-Je souriais à celle qui venait d’apparaître comme dans un songe. Mais, ce n’était pas un rêve, croyez-moi. Elle me rendit mon sourire et me caressa la main. Je pouvais maintenant coller une image bien réelle à ma douce bienfaitrice, mais aussi à celle qui avait tant enchanté ma solitude, pendant les longues périodes passées à visionner les vidéos.
-Mais, il me semble que vous avez déjà fait connaissance, ajouta malicieusement l’homme. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir , mesdames ?
-Manger !
(Nos deux voix s’étaient confondues). Nous nous mîmes à rire et nous nous embrassâmes.
(A suivre)
5 年 前